Depuis au mois de janvier 2022, la société Top Mining a décidé de se séparer de 68 de ses travailleurs pour des raisons financières et économiques.
Une Décision très mal perçue par les délégués syndicaux et travailleurs concernés qui dénoncent sous tous les toits, le non respect des procédures de licenciement.
De sources dignes foi, l’inspection préfectorale du travail, lève l’équivoque en reconnaissant qu’il y a eu effectivement un préavis de grève qui aavait été déposé par la délégation syndicale de Top Mining bien avant le licenciement qui avait pour cible, 68 employés en raison du motif purelent économique.
A la suite de cette opération qui a provoqué des grincements de dents, la Direction générale a manifesté sa volonté de transférer en même temps les salaires et les règlements.
Mais apprend-on, le le syndicat des travailleurs oppose une farouche réticence par rapport à la proposition de la direction.
Pour les délégués syndicaux, il y a dans cette entreprise, des gens qui ont déjà contracté des prêts bancaires qu’ils n’ont pas encore fini d’éponger.
Selon notre source, un accord a été finalement trouvé pour faire le virement en notifiant à la banque pour éviter un quelconque malentendu entre le syndicat et la Direction de la société Top Mining.
Par ailleurs, le syndicat s’est engagé à ne plus perturber le travail.
De son côté, la direction s’engage à faire le virement des salaires et à respecter les droits des licenciés au plus tard, lundi, 14 Mars 2022.
Dans son témoignage, un membre de la délégation syndicale de Top mining, Zoumana Sagno affirme qu’il n’y a eu aucune agression de part et d’autre lors de la grève qui a finalement eu lieu le mercredi 9 mars 2022.
Heureusement. Le même jour, un accord a été trouvé entre les parties prenantes grâce à la médiation du préfet de Boké, Colonel Fodé Aboubacar Sylla, en présence de l’inspecteur prefectoral du travail, Amadou Sadio Traoré.
Dans ce protocole d’accord, on peut lire entre autre, le payement de 5 mois de salaire dès le 14 mars prochain.
Par ailleurs, le syndicat avait également adressé un courrier à la SOGUIPAMI par rapport à un certain nombre des mesures d’accompagnement en vain.
les parties se sont accordées sur un courrier qui a été envoyé à la direction générale de Singapour.
Justement, par rapport à cette question épineuse, les parties attendent impatiemmenr la réponse de la part du Haut lieu.
En ce qui concerne le changement des règlements issus du licenciement, le Préfet, aavait souhaité que les parties mettent la balle à terre dans le but d’aller à un consensus. Tout en signifiant qu’à défaut, les licenciés ont 90 jours comme délai pour porter cette affaire devant le Tribunal du Travail.