Cet après-midi du vendredi, 25 mars 2022, un litre d’essence se négocie entre 12 à 13.000 francs guinéens chez les vendeurs du marché noir dans la préfecture de Boffa.
A l’heure, les propriétaires d’engins roulants et autres nécessiteux se bousculent et se disputent là pour s’en approvisionner.
« Nous sommes allés dans les stations de service. Mais les pompistes disent que les citernes ont déposé l’essence mais qu’ils ne sont pas encore prêts à commencer la vente… » se lâche une vendeuse chez laquelle nous nous sommes servis.
A Boffa, des vendeurs de carburant sur le marché noir nous ont laissé entendre quils se ravitaillent depuis hier nuit à partir de la commune rurale de Tanènè Bouramaya.
D’où la flambée du pris du carburant à Boffa.
Mamadouba Camara