La problématique de l’électrification de la sous-préfecture de Kolaboui dans la préfecture de Boké, est toujours d’actualité.
Dans la journée du lundi, 15 août 2022, les femmes en colère ont barricadé les rails pour réclamer le retour immédiat et continuel du courant électrique dans leur localité.
Le non respect du protocole d’accord de 2019 par l’ensemble des parties prenantes était à l’origine de cette autre manifestation.
« L’achat de matériels électroniques et l’implantation des poteaux, d’un transformateur, le payement des arriérés de salaires des travailleurs du réseau par le groupe Marinex » sont entre autres motifs de ce débrayage.
Au-delà de nombreux manquements, vol de carburant sous le regards impuissants et la complicité des autorités locales, apprend-on, la situation du réseau n’a jamais été une préoccupation des décideurs plongés dans le clientelisme auprès du patron du Group-Marinex et la direction générale de L’ANAIM.
Pourtant, avec le refus du gouverneur ordonnateur de l’utilisation du réseau de signer le contrat avec le patron de GEK, Bailo a accepté l’utilisation de son réseau durant tout ce temps sans aucune pression sur les autorités locales.
Propriétaire du réseau et employé de Marinex Group constituent un véritable paradoxe.
Malgré les multiples démarches auprès de l’ANAIM sans succès, un des reporters de votre site a fait remarquer qu’il n’y a aucun document juridique entre l’ANAIM et la Direction générale du Groupe pour l’électrification de Kolaboui (GEK).
Ainsi, le PDG du GEK semble être coupable et victime à la fois.
Grâce à l’intervention du département des mines et du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD), Mory Condé, les négociations vont bon train pour le rétablissant du réseau électrique de Kolaboui.
Avec le bruit de couloir d’aujourd’hui ce mardi matin, Bailo Bah, patron de Gek est de nouveau, convié ce mercredi, 15 août, à une rencontre avec le patron du MATD, Mory Condé.
Pour boucler cette histoire sans document et sans aucune crainte, des interpellations engagées par la CRIEF, seraient en cours dans le but de rembourser, voir même racheter le réseau de Bailo parce que tout simplement, l’apport du réseau a été purement communautaire.
Bref, il est retenu que la commune rurale de Kolaboui doit prendre en charge les dépenses, à travers le fonds FODEL
dans la rubrique des projets économiques.
Aboubacar soumah