Le musée régional de Boké est un lieu qui fait l’objet de convoitise chez de nombreux visiteurs de divers d’horizons.
Cet édifice abrite des vestiges historique qui retracent l’histoire des esclaves sous la puissance colonisation de l’hexagone (France ou pays d’outre Mer).
Construit en 1878, ce le musée régional de Boké a été érigé en en février 1971 et restauré en 1981, 40 ans après pour que cet édifice bénéficie d’un toilettage par les amis du musée de Boké, puis en 2021 par l’ancien Chef d’Etat major de l’arméedeterre, général Mohamed Diané.
Riche de contenu, ce musée abrite des valeurs culturelles et ethnologiques de Kakandé.
Les principales ethnies y vivent en parfaite harmonie depuis des lustres
Il s’agit des Landouma, Baga et Nalou, des communautés qui se distinguent à travers des monuments historiques à savoir, les œuvres culturelles comme le Nimba, Bansongni, Turba, Amantcho, Dabète , Tabala, Matimbo, Nasse, Coffi, Kiringni et plusieurs autres œuvres symbolisant la résistance coloniale.
Dans ce creuset de l’histoire de Boké, on y trouve le fusil à canon du roi de Wassolon, Almamy Samory Touré ainsi que des premières pierres explorées par les colons.
Le directeur du Musée régional de Boké, Madiba Guirassy interppelle l’État: «Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide. Le musée régional de Boké est un monument historique qui doit être valorisé. Aujourd’hui, tous ceux qui sont ici sont des bénévoles, nous fonctionnons avec nos maigres moyens. »
Pour sa part le guide touristique de ce temple historique évoque le calvaire du personnel du musée qui mérite d’être sauvegardé à cause des valeurs historiques et ancestrales qu’il abrite.
C’est dans ce bénévolat, ce jeune engagé espère trouver du potentiel avec le rôle de gardien des œuvres ancestrales.
« Après la proclamation de l’indépendance de la Guinée en 1958, les colons avaient presque tout emporté. Mais le bâtiment servant du musée régional de Boké n’a pas été détruit. Avant et aujourd’hui ce n’est pas la même chose. Beaucoup de choses se sont passées dans la vie des noirs. Pour preuve, plusieurs bras valides et résistants ont transité ici avant d’être transportés au Sénégal pour le voyages sans retour. » rappelle le guide touristique.
Selon François Koundouno, il y a presque trois ethnies autochtones qui s’emploient dans la conversation de leurs histoires.
Ce sont les Baga, les Landouma et les Nalou mais surtout les Baga, poursuit-il avant d’inviter les autres ethnies à avoir le courage d’envoyer leurs œuvres culturelles au musée pour leurs conservations.
Muté à ce service en 1991en tant que premier conservateur du musée régional de Boké, Mamadou Bailo Traoré, a la retraite, malade et âgé de plus de 70 ans, s’est toujours battu et continue de se battre pour la survie du musée malgré.
malgré le poids de l’âge et de la pauvreté, il continu toujours à servir les populations et touristiques qui passent par là.
Par ailleurs, il regrette qu’il y ait peu de gens qui apportent de la valeur ajoutée aux valeurs muséales en Guinée.
Mamadiu Baïlo Traoré a profité du micro de notre reporter pour exprimer sa gratitude à l’endroit du nouveau préfet de Boké Colonel Sény Silver Camara pour ses soutiens constants.
En outre, le conservateur du musée régional de Boké sollicite l’obtention d’une subvention constitu pour l’entretien des locaux et le traitement du personnel.
Oumar Sory Camara