Département d’État des États-Unis
Antony J. Blinken, secrétaire d’État
Le 30 août 2022
Communiqué de presse
À l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, les États-Unis sont solidaires de toutes les personnes touchées par ce crime. Cette pratique est une violation flagrante des droits humains, interdite par le droit international, mais continue d’être utilisée pour faire taire la dissidence et affaiblir la société civile.
Chaque année, des personnes ordinaires sont victimes de disparitions forcées et disparaissent sans laisser de traces après avoir été arrêtées, détenues ou enlevées par des responsables gouvernementaux ou des personnes qui agissent avec leur consentement tacite. Les responsables refusent souvent de reconnaître l’existence de disparitions ou les justifient même parfois par des activités de lutte contre le terrorisme. Les régimes autoritaires et leurs mandataires tentent de susciter la peur et de maintenir le contrôle en faisant disparaître des défenseurs des droits humains, des militants politiques, des défenseurs de l’environnement, des journalistes, et d’autres groupes vulnérables tels que les enfants et les personnes handicapées.
Les États-Unis réaffirment leur engagement à lutter contre les disparitions forcées et appellent les gouvernements du monde entier à mettre fin à cette pratique, à demander des comptes aux responsables, à révéler la localisation ou le sort des êtres chers qui ont disparu et à respecter les droits humains et libertés fondamentales de toutes et tous.