Sous financement de l’ONG internationale JHPIEGO, l’ONG les Mêmes Droits pour Tous (MDT) a conféré mercredi, 26 octobre 2022 avec les représentants et responsables de l’Administration Publique, des représentants de la Jeunesse, du Club des jeunes filles leaders, leaders religieux, de la Justice, de la Société Civile, l’OPROGEM (Office de Protection du Genre, des Enfants et des Mœurs), de la Gendarmerie, de l’Associations de femmes, de santé, de la Presse, l’équipe de parajuriste, le Syndicat des transporteurs, de l’Education, de la Direction Préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables (DPFE-PV), des députés juniors ainsi que ceux des Mêmes Droits Pour Tous (MDT).
La réunion a été présidée par la Secrétaire Générale Chargée des Affaires Administratives par intérim au niveau de la préfecture de Boké, Mme Kadiatou Baldé.
Cette rencontre thématique vise à fédérer les actions, avoir une synergie d’action entre les institutions des Acteurs concernés pour lutter contre les VBG, de la traite des personnes (enfants) pour aider les acteurs à mieux cerner les contours du phénomène qui prend beaucoup d’ampleur en Guinée.
Réunion les acteurs pour lutter, de manière efficace, contre la flambée vertigineuse traite des êtres humains en envisageant des pistes de solutions pour éradiquer le fléau.
Ouvrant la séance, la Secrétaire générale Chargée des Affaires administratives par intérim, Mme Kadiatou Baldé, souhaite que cette rencontre puisse être le véritable mobile pour lutter contre les VBG et la traite des personnes dans la préfecture de Boké.
Elle a, par ailleurs, invité les acteurs de protection de l’Enfant à jouer pleinement leur partition pour gagner le pari.
De l’avis du Coordinateur national de l’ONG les mêmes Droits pour Tous (MDT), Adrien Tossa: « Il s’agit d’échanger autour des questions et thématiques liées aux VBG dans notre pays prennent plus d’ampleur en touchant des personnes en situation de vulnérabilité telles que les femmes et les enfants, victimes d’agressions sexuelles, des MGF (Mutilations Génitales Féminines), mariages précoces et forcés entre autres. »
Selon lui, « Les femmes et les enfants sont majoritairement les premières victimes des auteurs de ces actes de cruauté. »
L’ONG les MDT œuvrant dans l’assistance judiciaire, d’après son Coordinateur national, ont connu 120 cas de VBG sur les 12 derniers mois, précisant que plus de 80% des victimes sont des enfants.
Des cas d’agressions sexuelles poursuit M. Tossa, « Représentent 60%, ajoutant que les violences conjugales, physiques et économiques qui viennent en second lieu suivi des cas de maltraitance d’enfants sont récurrents en Moyenne Guinée.
Pour le Coordinateur national des MDT, les acteurs doivent agir en synergie et engager des luttes contre l’impunité, châtier les auteurs d’agressions sexuelles en jetant les bases légales de Charte de la Transition, du Code Pénal qui a prévu des échelles de sanctions pour dire que les plus vulnérables ne sont pas abandonnées à elle-même.
A en croire au facilitateur, « Il faut réunir trois (03) éléments constitutifs à savoir, l’élément légal, l’élément matériel et l’élément intentionnel pour parler d’infractions à la Loi. »
Mamadouba Camara