Le Programme de renforcement des capacités de l’association africaine de l’eau et des opérateurs pour la mise en œuvre de l’assainissement inclusif à l’échelle des villes en Afrique (SAO_CWIS), a démarré ce mercredi 26 avril 2023 dans un réceptif hôtelier de Conakry.
L’atelier a réuni les responsables de communes, les cadres du ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de l’urbanisme ainsi que des acteurs de développement. L’objectif est de renforcer la capacité des acteurs de développement pour la protection des eaux mais aussi de faire face aux défis lié au développement de l’Afrique.
Pendant trois (3) acteurs ces acteurs vont échanger et discuter autour des problématiques liées au développement du continent africain en général mais en particulier à celles guinéennes. Il s’agit spécifiquement d’apporter une approche spécifique pour permettre aux acteurs de développement de s’attaquer aux véritables problèmes dans l’assainissement et la protection des eaux.
Financé par la banque mondiale et l’agence française de presse AFP, ce projet de l’association africaine de l’eau et des opérateurs concerne 52 États et va toucher la ville spéciale de Conakry et les régions de Kindia, Labé et Kankan.
Bekaye Diop, formateur a d’abord mis un accent particulier sur les efforts consentis par le pouvoir de Conakry dans l’assainissement avant de revenir sur la portée de cette formation qui consiste à renforcer la capacité des acteurs de développement. Pour lui, la Guinée possède d’énormes potentialités pour pouvoir tirer profit par rapport à la finalité du projet
《Nous sommes satisfaits de l’intérêt que les autorités guinéennes accordent à l’assainissement. Cette formation elle est importante parce que la base du développement c’est les ressources humaines d’abord. C’est pourquoi l’association africaine de l’eau et des opérateurs à penser renforcer la capacité des acteurs qui bougent dans 52 pays pour que ces acteurs puissent s’approprier des nouvelles démarches, des nouvelles approches et pouvoir développer des projets qui puissent prendre en charge de manière inclusive les questions d’assainissement dans le pays. Donc ce projet rentre dans ce cadre et nous en tant que experts ce que nous avons c’est notre expertise à ces acteurs guinéens pour qu’au sortir de cet atelier qu’ils puissent de manière autonome attaquer les problèmes d’assainissement. Donc je vais vous rassurer que c’est un projet très important et qui a de l’avenir parce qu’il est supporté par plusieurs bailleurs de fonds dont la banque mondiale et l’AFP. Si donc la Guinée continue dans cet élan je crois qu’il va tirer beaucoup de choses 》 rassure t-il
Les questions liées au développement sont prioritaires pour les responsables des communes de Boké. C’est pourquoi présent à l’ouverture de cet atelier de formation, le maire de la mairie de Matoto a affiché sa ferme volonté de s’inscrire sur la dynamique d’apporter un changement significatif pour le développement de sa municipalité.
《 C’est pour moi un grand honneur et une immense satisfaction de prendre la parole au nom de l’association des communes en Guinée et en ma qualité de membre de l’association africaine de l’eau et de l’assainissement pour vous souhaiter la bienvenue à l’occasion du lancement de l’atelier de renforcement de capacité en assainissement inclusif en déchets de la ville. En effet pour palier au défi d’accès à l’assainissement en Afrique AAEA avec l’appui financier des partenaires met en œuvre un programme de renforcement de capacité en assainissement inclusif à l’échelle de la ville (SAO_CWIS). L’objectif de ce programme est de renforcer la capacité des acteurs de l’eau et de l’assainissement en Afrique. Il s’agit concrètement de permettre à ces acteurs d’acquérir le savoir faire en vue d’assurer des services eau et d’assainissement de qualité pour une clientèle de plus en plus croissante et exigente. Le Programme CWIS encourage la collaboration entre les villes africaines à travers l’apprentissage des partenaires pour mettre en place les solutions innoventes pour une gestion efficace de l’eau afin de faire face au défi lié à l’urbanisation et au changement climatique. L’organisation de cette formation constitue pour nous autorités locales pour partager clairement avec vous acteurs de l’assainissement les risques et impacts environnementaux et sociaux économiques dans nos communes et villes mais également créer un réseau de villes engagées pour le développement durable de l’eau et de l’assainissement en Afrique》
Bangoura Mohamed Lamine chef de cabinet du ministère de l’habitat et de l’urbanisme, a quant à lui souhaiter la conjugaison des efforts pour l’aboutissement des objectifs déjà définis
《L’espoir est que la formation est transversale, on va voir beaucoup de praticiens. Aujourd’hui c’est qu’on pense c’est d’avoir mais il faut qu’on se pose la question comment on va gérer l’eau et quand on va utiliser l’eau comment la gérer en plus comment la population va vivre avec l’eau. On est entouré par l’eau alors il faut qu’on essaie de travailler ensemble pour que ces eaux que nous avons soient utilisées dans le bon sens. Aujourd’hui nous parlons d’assainissement de l’eau donc il faut qu’on soit capable de drainer et transformer pour qu’elle puisse être utilisée. Il faut également penser à protéger la mer》