La Maison-Blanche
Le 20 mai 2023
Fiche d’information
Lors du sommet du G7 de 2023 à Hiroshima, au Japon, les dirigeants du Groupe des 7 ont affirmé leur engagement à identifier de nouvelles opportunités pour faire évoluer le partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII), l’initiative phare du président Biden et du G7 en matière d’infrastructures qui rassemble des investisseurs majeurs pour mieux répondre à la demande mondiale de financement d’infrastructures de haute qualité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Depuis son lancement, les dirigeants du G7 ont commencé à travailler dans ce cadre dans le but de mobiliser des centaines de milliards de dollars pour le financement des infrastructures – des infrastructures dans le secteur de l’énergie, physiques, numériques, sanitaires et résilientes au climat. Ce travail est mis en œuvre en mettant véritablement l’accent sur la promotion de l’égalité et de l’équité entre les genres, l’amélioration des normes du travail et environnementales et la promotion de la transparence, de la gouvernance et des mesures anti-corruption.
Au cours du Sommet, les dirigeants du G7 ont été rejoints par des leaders et de hauts responsables de l’Australie, des Comores, des Îles Cook, de l’Inde, de l’Indonésie, du Vietnam, de la république de Corée et de la Banque mondiale. Des personnalités du secteur privé de Citi, Global Infrastructure Partners, Japan Foreign Trade Council et Nokia y étaient également présents pour réaffirmer leur engagement à ouvrir une voie sérieuse et durable pour débloquer des capitaux publics et privés pour ces projets dans le monde en développement.
Ensemble, ils ont identifié des méthodes pour mobiliser davantage d’investissements dans les infrastructures, en mettant particulièrement l’accent sur le recours à des capitaux privés pour maximiser l’offre de projets. Les dirigeants ont également montré que l’initiative PGII connecte et catalyse les pays partageant les mêmes idées, le secteur privé, les banques multilatérales de développement et les institutions de financement du développement pour stimuler les investissements dans des infrastructures mondiales de qualité.
Les États-Unis ont annoncé une série de nouvelles actions du PGII pour établir des corridors économiques transformateurs par le biais du PGII et stimuler les investissements dans des infrastructures susceptibles de faciliter et connecter le développement économique dans plusieurs pays et secteurs.
- À ce jour, les États-Unis ont mobilisé 30 milliards de dollars par le biais de subventions, de financements fédéraux et de la mobilisation d’investissements du secteur privé dans le cadre du PGII.
- Le président Biden a également dévoilé de nouveaux projets et a souligné l’impact de plusieurs initiatives annoncées depuis le lancement du PGII lors du sommet du G7 de 2022 qui mettent en évidence la collaboration du gouvernement américain (USG) avec des partenaires pour développer des écosystèmes transformateurs d’investissement dans les infrastructures qui favorisent une croissance inclusive, renforcent la sécurité économique des partenaires, diversifient nos chaînes d’approvisionnement mondiales et créent de nouvelles opportunités pour les travailleurs et les entreprises des États-Unis.
- Des représentants du secteur privé américain de Citi et de Global Infrastructure Partners ont prononcé des discours et présenté des projets phares clés d’une valeur de 4 milliards de dollars qui font ressortir l’effort de mobilisation du secteur privé par le PGII en tant que moteur d’infrastructures et d’investissements mondiaux de qualité. GIP prévoit également de déployer plus de 20 milliards de dollars dans le cadre de projets qui feront progresser le PGII au cours des 10 prochaines années.
- Le nouveau conseiller principal de la Maison-Blanche auprès du président pour l’énergie et l’investissement, Amos Hochstein, rejoindra le groupe nouvellement désigné de hauts fonctionnaires du G7 chargés de définir une orientation stratégique pour stimuler les investissements du PGII avec des partenaires, notamment du secteur privé.
- Les États-Unis entendent lancer un forum annuel des investisseurs pour permettre au gouvernement américain de réduire les risques de manière plus globale, de mettre en relation les investisseurs et les opportunités conformes aux objectifs du PGII, et de s’informer sur les modalités de la poursuite du peaufinage du modèle PGII pour maximiser son efficacité.
Le président Biden a également annoncé de nouveaux projets PGII qui mettent en évidence le travail du gouvernement américain avec des partenaires pour mieux mobiliser des capitaux pour les infrastructures dans les marchés émergents.
Investissements dans les corridors économiques clés : création et renforcement de corridors économiques qui relient les économies par le biais d’infrastructures de transport clés ; une l’électricité propre plus abordable, fiable et accessible par tous ; la mise à la disposition des communautés rurales de solutions de réseaux de technologies de l’information et des communications (TIC) ; l’intégration de pôles agricoles pour accroître la sécurité alimentaire régionale, améliorer l’accès aux soins de santé ; et l’agrégation de la demande de solutions d’énergie propre pour alimenter ces corridors et desservir les communautés locales.
À titre d’exemple, les États-Unis facilitent le développement du corridor de Lobito grâce à un investissement initial dans une expansion ferroviaire qui pourrait devenir la principale infrastructure de transport à accès libre reliant la république démocratique du Congo (RDC) et la Zambie aux marchés mondiaux via l’Angola. Le PGII recherche activement des opportunités supplémentaires pour relier les investissements initiaux du corridor de Lobito avec l’ensemble du continent, la Tanzanie et, finalement, l’océan Indien.
Les investissements initiaux sont par exemple les suivants :
- Consortium ferroviaire : La Société de financement du développement international des États-Unis (DFC) procède actuellement aux vérifications préalables en vue d’un montage financier potentiel de 250 millions de dollars pour financer le corridor ferroviaire atlantique de Lobito – une ligne ferroviaire à accès libre du port de Lobito en Angola à la frontière de la RDC. Cet accord serait le premier investissement de la DFC dans le secteur ferroviaire sur le continent. Il s’agit de la première étape pour connecter l’Angola à la RDC et développer son activité commerciale et économique, de sorte à promouvoir des investissements potentiels plus importants dans l’agriculture, les infrastructures numériques et un accès élargi à l’électricité.
- Déploiement solaire : La Banque d’import-export des États-Unis (US EXIM) a approuvé pour notification au Congrès un financement initial de 900 millions de dollars pour deux projets solaires qui ont été annoncés lors du sommet du G7 de 2022 par le gouvernement angolais, la société américaine AfricaGlobal Schaffer, et le promoteur américain Sun Africa. Ensemble, ces projets généreront plus de 500 mégawatts d’énergie renouvelable ; permettront l’accès à des ressources énergétiques propres dans tout l’Angola ; aideront l’Angola à respecter ses engagements climatiques ; et faciliteront les exportations de panneaux solaires, connecteurs, interrupteurs, capteurs et autres équipements américains.
- Numérique : Dans le cadre du PGII, l’USG travaillera à la construction de centres de données dans toute l’Afrique. Cette semaine, la DFC a annoncé qu’elle se servirait de sa facilité de prêt de 300 millions de dollars aux centres de données africains (ADC), le plus grand réseau d’installations de données interconnectées d’Afrique, pour construire un centre de données unique en son genre au Ghana. L’Afrique représente moins d’un pour cent de la capacité mondiale totale disponible des centres de données, bien qu’il s’agisse de 17 pour cent de la population mondiale totale. Cet investissement intervient à la suite du récent voyage de la vice-présidente au Ghana et jette les bases d’une révolution numérique sur le continent en améliorant l’accès aux technologies basées sur le cloud, en réduisant le coût d’Internet, ce qui facilite un meilleur accès pour les femmes et fait du continent une destination plus compétitive pour l’industrie.
- La DFC, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) financent des investissements dans les infrastructures numériques et l’amélioration de l’accès aux services numériques en Angola et en RDC. Sur la base du financement existant de la DFC pour le fournisseur de télécommunications Africell en RDC, en Sierra Leone et en Gambie, US EXIM poursuit son travail de diligence raisonnable pour une nouvelle transaction en vue de l’expansion des services sans fil, et l’USAID annonce une initiative de paiements numériques avec Africell en Angola. Ces deux projets visent à mettre un Internet rapide et fiable à la disposition des particuliers et des entreprises dans l’ensemble du corridor de Lobito et à élargir l’accès aux services monétaires mobiles dans les zones rurales.
- En RDC, l’USTDA et l’USAID fournissent un soutien dans le cadre des premières étapes pour faciliter l’expansion de la connectivité du dernier kilomètre avec Jenny Internet, l’expansion du réseau de fibre pour connecter plus de 30 villes avec Bandwidth and Cloud Services Group, l’expansion de la connectivité Internet rurale pour un demi-million de personnes avec le prestataire de services Internet basé en RDC Global Broadband Solution SARL, et le pilotage de l’équipement Open Radio Access Networks de la société américaine Parallel Wireless avec Vodacom RDC dans cinq villages.
- Préparation des projets : L’USTDA réalise des études de faisabilité au Kenya pour étendre et améliorer l’accès aux soins de santé en partenariat avec la Kenya Hospital Association ; déployer un accès Internet sans fil fixe abordable dans toute la région ; relancer l’industrie des insecticides naturels du Kenya tout en aidant les petits agriculteurs ; et développer une centrale éolienne de 50 mégawatts et des batteries de stockage pour que le pays dispose d’une nouvelle capacité d’énergie propre.
- Protocole d’accord de l’US EXIM avec la Tanzanie : lors du récent voyage de la vice-présidente dans la région, l’US EXIM et le gouvernement de la république unie de Tanzanie ont annoncé un protocole d’accord visant à faciliter un financement de jusqu’à 500 millions de dollars des exportations américaines vers la Tanzanie. Le protocole d’accord permettra de financier des projets et des investissements dans le cadre du PGII en approfondissant les relations commerciales entre les deux pays et les exportations dans divers secteurs, notamment les infrastructures, les transports, la technologie numérique, la sécurité climatique et énergétique, ainsi que les projets de production et de distribution d’électricité.
- Chaînes d’approvisionnement en énergie propre : les États-Unis ont facilité un partenariat stratégique entre Life Zone Metals et TechMet, une société leader dans le secteur des minéraux critiques, soutenu par une prise de participation de DFC. La DFC est le deuxième actionnaire de la société. Au cours du voyage de la vice-présidente, Life Zone Metals a annoncé un accord-cadre avec le gouvernement tanzanien pour ouvrir une nouvelle installation de traitement multi-métaux qui se servira d’une technologie innovante à faibles émissions pour traiter le nickel et d’autres minéraux critiques extraits en Tanzanie, dans la perspective de la livraison de batterie nickel de qualité sur le marché mondial dès 2026. Le partenariat s’efforcera également d’identifier d’autres opportunités dans la région pour l’approvisionnement en minerais essentiels de la nouvelle installation. Ces efforts visent à construire et à élargir des chaînes d’approvisionnement résilientes et transparentes pour les technologies d’énergie propre sur la base d’un engagement local étendu, du respect de l’environnement et de sa préservation, ainsi que de pratiques de travail sans danger caractérisées par une grande intégrité.
Faciliter les progrès des petits réacteurs modulaires (SMR) : le PGII facilite le développement et le déploiement de solutions complètes de chaîne d’approvisionnement en énergie propre à l’échelle mondiale. Il s’agit en particulier de petits réacteurs modulaires, pour lesquels l’investissement initial en capital est réduit, et qui offrent une plus grande évolutivité, un potentiel de sécurité et de sûreté accrus et une flexibilité d’implantation pour les emplacements ne permettant pas l’accueil de réacteurs plus grands plus traditionnels. Le déploiement de SMR avancés peut contribuer à stimuler une croissance économique durable et inclusive. Les investissements initiaux concernent entre autres :
- l’Indonésie : Depuis le lancement du partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) lors du sommet du G20 de 2022, les États-Unis ont annoncé un partenariat conjoint américano-indonésien pour soutenir l’Indonésie en tant que premier acteur de la région dans le déploiement de SMR sur les marchés de l’ANASE, à l’aide d’une technologie américaine sûre et sécurisée fournie par la société américaine NuScale Power. Le projet pilote prévoit : (1) un soutien ciblé supplémentaire de 1 million de dollars du département d’État pour mettre en place la capacité technique et réglementaire nécessaire au développement d’un programme SMR, et (2) une étude de faisabilité du SMR de 2,4 millions de dollars de l’USTDA. La DFC a également signé une lettre d’intérêt pour soutenir le développement du SMR en Indonésie. Les États-Unis continuent de financer les chaînes d’approvisionnement en énergie propre et leur déploiement en Indonésie dans le cadre du PGII, notamment par le biais du JETP et d’autres engagements en cours.
- la Roumanie : Sur la base du soutien du gouvernement américain précédent au développement de la première centrale SMR de Roumanie reposant sur la technologie de la société américaine NuScale Power et les services d’ingénierie et de construction de Fluor Corporation, l’US EXIM a émis une lettre d’intérêt pour un soutien potentiel pouvant atteindre 99 millions de dollars à RoPower Nuclear SA aux fins d’études de conception, en plus de manifestations d’intérêt de partenaires publics et privés du Japon, de la république de Corée et des Émirats arabes unis, ce qui représente un financement initial total de jusqu’à 275 millions de dollars. Ces engagements, ainsi que les nouvelles promesses de la Roumanie, facilitent l’approvisionnement en matériaux à long délai de livraison, la réalisation des analyses d’ingénierie et de conception frontales (FEED), la mise à disposition d’experts en gestion de projet et les activités réglementaires sur le site. En outre, la DFC et l’US EXIM ont également émis des lettres d’intérêt pour un soutien potentiel pouvant atteindre 1 milliard de dollars et 3 milliards de dollars, respectivement, pour le déploiement du projet. Une fois construit, le SMR ouvrira la voie à de nouvelles technologies énergétiques innovantes, accélérera la transition énergétique propre, créera des milliers d’emplois et renforcera la sécurité énergétique européenne tout en respectant les normes les plus élevées en matière de sûreté, de sécurité et de non-prolifération nucléaires.
Les autres investissements notables du PGII cette année sont en particulier les suivants :
Expansion de l’accès au numérique au Costa Rica : Les États-Unis travaillent avec le gouvernement du Costa Rica pour améliorer la sécurité et la connectivité numériques dans le pays. Les investissements initiaux du PGII comprennent :
- Assistance à la cybersécurité : Le département d’État fournira un financement d’environ 25 millions de dollars pour renforcer les capacités de cyberdéfense du Costa Rica, en particulier pour des opérations de formation, du matériel, des logiciels et le renforcement des capacités à long terme.
- Assistance technique : L’USTDA fournit une assistance technique à l’Institut d’électricité du Costa Rica pour mettre au point un système de surveillance et de diagnostic afin d’améliorer la gestion par le service public de ses actifs de production, de transmission et de distribution d’électricité.
- Soutien au financement de l’expansion de la 5G : US EXIM a émis une lettre d’intérêt pour fournir un financement en vue du développement de la 5G par l’Institut de l’électricité du Costa Rica.
Port d’Yilport en Équateur : Il y a deux semaines, la DFC a annoncé qu’elle s’était engagée à fournir un financement de 150 millions de dollars à Yilport Terminal Operations pour agrandir et moderniser le port à conteneurs de Puerto Bolívar en Équateur. Ce port est situé à proximité des principales zones agricoles de l’Équateur qui produisent plus de 50 % de la production totale du pays et emploient près de 10 % de sa population. L’expansion du port et le soutien aux investissements dans les entrepôts frigorifiques seront bénéfiques pour le secteur agricole équatorien, diversifieront et renforceront la sécurité alimentaire mondiale, et soutiendront et créeront des emplois locaux. Ils devraient également catalyser jusqu’à 750 millions de dollars d’investissements étrangers directs.
Engagements supplémentaires du secteur privé : L’investissement dans les infrastructures mondiales nécessitera plus que les seules ressources des partenaires du gouvernement américain et du G7. Par le biais du PGII, les États-Unis invitent les acteurs des secteurs public et privé à s’appuyer sur leur expertise et de leurs réseaux pour faire avancer des transactions complexes et des coentreprises stratégiques afin de stimuler des investissements dans des infrastructures de qualité dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Par exemple, Global Infrastructure Partners (GIP) a souligné environ 2,5 milliards de dollars d’investissements récemment annoncés ou réalisés dans le cadre des objectifs du PGII, au service d’actifs d’infrastructure de haute qualité dans les secteurs de l’énergie, des transports, du numérique, de l’eau et des déchets, notamment :
- La construction d’une centrale électrique de plus de 1 gigawatt au Brésil et des projets d’investissement de plus de 5 milliards de dollars via Atlas Renewable Energy au cours des cinq prochaines années pour mettre en ligne plus de 5 gigawatts de nouvelle capacité renouvelable dans la région.
- La clôture financière du projet d’énergie renouvelable hybride solaire-éolien Gudadur de 176 MW avec Vena Energy dans l’État indien du Karnataka, qui générera suffisamment d’énergie propre pour alimenter 500 000 foyers par an.
- Le soutien à l’ajout de 10 000 tours de télécommunications pour Ascend Telecom en Inde, qui contribueront à fournir des services d’infrastructure de télécommunications passives aux quatre opérateurs de réseaux mobiles indiens.
De plus, pour faciliter les investissements essentiels à la transition vers une économie mondialement connectée, numérisée et durable, Citi déploie des modèles de financement innovants tels que des obligations vertes et des facilités de crédit renouvelables. Citi a fait état d’environ 1,6 milliard de dollars d’investissements qui ont été récemment annoncés ou réalisés en accord avec les objectifs du PGII, notamment :
- le financement, avec IDB Invest, d’une obligation liée à la durabilité dans le cadre d’un montage financier de 450 millions de dollars pour accroître l’accès numérique et la qualité du haut débit au Costa Rica, ce qui contribuera à réduire la fracture numérique.
- le lancement de la première obligation verte du développeur géothermique d’État indonésien d’une valeur d’environ 400 millions de dollars, pour faciliter un positionnement d’avant-garde dans le domaine de l’énergie verte et le développement des opérations géothermiques en Indonésie.
- une facilité de crédit renouvelable liée à la durabilité de 125 millions de dollars qui soutiendra les opérations et les investissements d’Airtel Africa en république démocratique du Congo, au Gabon, au Kenya et au Nigeria. Pour en accroître l’impact social, la facilité soutient les investissements dans le domaine de l’inclusion numérique et de la diversité des genres en mettant l’accent sur les régions rurales et les femmes.
- la construction d’un complexe éolien de 346 millions de dollars au Brésil, qui fournira de l’énergie propre et contribuera à réduire l’empreinte carbone de l’industrie locale de l’aluminium.