Depuis quelque temps, les guinéens, notamment ceux de la haute banlieue ont constaté la régularité du courant électrique dans les ménages, pendant même la journée par endroit, au lieu de 18h. Selon nos informations, cette amélioration sensible de la fourniture du courant est due à l’activation de la ligne d’interconnexion de l’OMVG. Une activation qui va permettre le « transfert de 120 mégawatts depuis le Sénégal ».
Dans un communiqué du ministère de l’énergie et de l’hydraulique dont nous avons une copie, le ministre Aboubacar Camara, a rassuré que « cette initiative offre une énergie à la demande à un coût raisonnable, contribuant ainsi à réduire le déficit actuel de production de l’entreprise » électricité de Guinée.
« Depuis le 25 avril 2024, la ligne d’interconnexion de l’OMVG a été activée pour permettre le transfert de 120 mégawatts depuis le Sénégal (SENELEC) vers la Société Électricité de Guinée (EDG). Cette initiative offre une énergie à la demande à un coût raisonnable, contribuant ainsi à réduire le déficit actuel de production de l’entreprise. L’activation de cette ligne d’interconnexion sous régionale permet désormais d’alimenter tous les sites stratégiques, les industries, et d’améliorer significativement la desserte en électricité dans les ménages durant la journée », a-t-il précisé.
Fournir le courant à la population régulièrement est l’un des soucis majeurs du département de l’énergie. C’est pourquoi, le ministre dans le même communiqué a exprimé la détermination du gouvernement guinéen à répondre au mieux au besoin en énergie de la population.
« Des discussions sont en cours avec d’autres pays de la sous-région pour explorer des solutions alternatives face à la situation énergétique actuelle. Par ailleurs, le Gouvernement intensifie ses efforts pour développer des sources d’énergie durables, telles que des centrales solaires, thermiques et hydrauliques, essentielles pour le développement économique de la Guinée. Nous comptons sur la bonne compréhension de nos concitoyens compte tenu du déficit d’eau impactant nos barrages hydroélectriques, conjugué à l’explosion survenue au principal dépôt pétrolier ayant entraîné la perte d’une centrale thermique à Coronthie, ainsi qu’aux défis opérationnels rencontrés avec nos centrales thermiques ».
Makhissa Soumah