En exécution de la circulaire N°181, le préfet de Boké, Colonel Fodé Aboubacar Sylla a échangé ce mardi, 12 octobre 2021, avec les directeurs préfectoraux des services déconcentrés et décentralisés relevant de sa juridiction géopolitique.
A la rencontre, les responsables des différents services ont présenté leurs directions respectives avant d’exposer les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leur mission régalienne.
D’entrée, le Secrétaire général des Affaires administratives de Boké, El Hadj Lancinè Diakité est largement revenu sur une série de rencontres que le préfet a eues au lendemain de sa prise de fonction avec les représentants des couches socioprofessionnelles de la Cité minière de Boké.
Cette rencontre précise le général de l’Administration: « Permettra certes, au nouveau préfet, de prendre connaissance de la cartographie administrative pour dit-il, « Une éventuelle compte rendu aux autorités centrales. »
Dans son allocution, le préfet de Boké a déclaré « Chers cadres de la préfecture, bonjour et bienvenue à cette rencontre. La chose la plus difficile chez l’être humain, c’est le changement. »
A Boké, soutient-il, « Nous devons savoir tirer les leçons du passé, rester dans l’esprit du CNRD et suivre la voie du Développement. »
Plus loin, le préfet rappelle que
l’Armée n’éduque pas, elle forme, tout en annonçant ainsi, des visites inopinées dans les services les jours à venir.
Au niveau de l’Education par exemple, le représentant de la Direction préfectorale de l’éducation (DPE) de Boké, a évoqué l’insuffisance des immobiliers scolaires et du personnel enseignant dû à la retraite, la maladie et à l’abandon des postes par des enseignants nouvellement mutés.
Dans le même registre, notons la migration de certains enseignants vers les entreprises minières.
Dans son exposé, la directrice prefctorale de la Santé (DPS), Dr Finda Solange Kamano a passé à revue, les difficultés de son institution.
Au nombre de ces problèmes soutient-elle, » La non fidélisation des agents au poste, vétusté d’engins roulants, l’irrégularité de la subvention de l’Etat aux structures de santé, la prolifération des structures privées entre autres ».
Du haut de la tribune, la Directionpréfectorale de l’Environnement des Eaux et Forêts de Boké selon son premier responsable, Ibrahima Talibé Diallo, souffre du manque d’équipements et de logistiques, du matériel de travail et du personnel.
A cela s’ajoute la destruction massive des forêts naturelles.
Quant à la Direction préfectorale du Commerce, de l’industrie et PME (Petites et Moyennes Entreprises) de Boké, elle est confrontée à d’énormes problèmes liés entre autres, au manque de renforcement des capacités du personnel, du budget de fonctionnement, des moyens de déplacement et logistiques. » Dixit Mory Koné, Directeur Préfectoral du Commerce de Boké.
A la direction préfectorale de l’Agriculture d’après le Chargé des Opérations, Momo Yeressa, « Les difficultés sont liées à l’insuffisance du personnel, le remplacement du personnel vieillissant peu motivé, manque du courant électrique aux heures de travail. »
Intervenant à la même rencontre, le directeur préfectoral des Mines et de la Géologie de Boké, Mamadouba Sylla évoque les difficultés de son service.
Ici, on dénombre du manque de moyens de déplacement, d’équipement et d’outils pour les argents de terrain.
A la Direction préfectorale de l’urbanisme et l’habitat, on parle du manque des moyens matériels et logistiques et l’obtention des moyens financiers, selon Randy Gamamy.
Mamadouba Camara