Malgré les agitations du ministre des Mines et de la Géologie, les entreprises notamment, le Winning Consortium Simandou et Rio Tinto Simfer s3 disent prêtes et déterminées à développer en Guinée, les infrastructures ferroviaires, portuaires et de Gouvernace.
Mais en réalité, il n’y avait pas eu de débats sincères avant et le Comité stratégique mis en place n’avait jamais invité les deux sociétés susmentionnées à des débats ouverts.
La non-signature des accords n’était donc pas due en réalité aux partenaires qui savent que c’est juste une question de présentation, dans la mesure où avec ou sans la participation de l’Etat, le montant de l’investissement est le même pour eux.
Avec ou sans cette participation de l’Etat, personne n’aura de dividende y compris l’Etat avant l’amortissement et donc avant le transfert dans le portefeuille de l’Etat qui intervient cinq (05) ans.
Tenant compte de cet autre aspect, arrêter les travaux, en décourageant les partenaires notamment, les bailleurs et les partenaires stratégiques pour la participation dans des infrastructures qui reviennent entièrement à l’Etat guinéen n’a pas assez d’importance.
Les infrastructures reviennent à l’Etat après le temps d’amortissement plus une période de cinq ans. Ainsi, tous les droits liés à un actionnariat étaient déjà consacrés et garantis à l’Etat dans les accords antérieurs.
Et si l’objectif, comme le dit et répète le Ministre des Mines, est que l’Etat gère les infrastructures, une fois construites ce, en lieu et place des entreprises.
Aux yeux des connaisseurs du secteur minier, c’est irréaliste ce que fait le ministre des Mines et pour eux (analystes), aucun bailleur n’acceptera cette attitude.
Sur ces questions, estiment certains, « on verra les différentes postures après dans les négociations à venir notamment, le Pacte d’actionnaires. »
Pour d’autres, « Le géant Rio Tinto va être obligé de s’afficher soit en finançant soit en participant aux appels de fonds au niveau de la co-entreprise, ou à defaut, poser ou suggérer de nouvelles conditions au nom du respect des standards et des normes environnementale notamment la decarbonisation dont on n’a pas besoin dans notre pays.
Sauf que pour le moment nos besoins existentiels sont loin de ce genre de concept.
Vu ces péripéties auxquelles on assisté dans le secteur minier, il est important de savoir que la reprise des procedures d’appel d’offres constituent un retard considérable dans le développement des projets.
Pour mettre sa part de contribution maintenant qu’elle soit impliquée dans le projet, Rio Tinto risque de trouver ce genre de moyens détournés pour retarder l’aboutissement de ce projet d’envergure.
C’est dire qu’on aura perdu du temps pour un intérêt de moindre tout en sollicitant l’implication d’un acteur qui constitue une force centrifuge pour le développement du projet.
A moins que le Colonel qui a exprimé sa volonté de respecter et tenir la mise en oeuvre des productions ait annoncé au premier trimestre de 2025 et accepte de veiller aux grains.