La Maison-Blanche
Le 22 juillet 2022
Le 26 juillet 2019, par le décret présidentiel 13882, le président a déclaré une urgence nationale conformément à la loi sur les pouvoirs économiques en cas d’urgence internationale (50 U.S.C. 1701 et suivants) pour faire face à la menace exceptionnelle et extraordinaire à la sécurité nationale et à la politique étrangère des États-Unis que constitue la situation au Mali.
La situation au Mali, notamment les violations répétées des accords de cessez-le-feu conclus en vertu de l’accord de 2015 pour la paix et la réconciliation au Mali ; l’expansion des activités terroristes dans le sud et le centre du Mali ; l’intensification du trafic de stupéfiants et de la traite des personnes, les violations des droits humains et les prises d’otages ; un nouveau coup d’État ; la présence de mercenaires étrangers compromettant la paix, la sécurité et la stabilité ; et l’intensification des attaques contre les civils, les forces de défense et de sécurité maliennes, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et les forces internationales de sécurité présentes restent une menace exceptionnelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère de la États-Unis. L’urgence nationale déclarée dans le décret présidentiel 13882 du 26 juillet 2019 doit donc rester en vigueur au-delà du 26 juillet 2022. Par conséquent, conformément à l’article 202(d) de la loi sur les urgences nationales (50 U.S.C. 1622(d)), je prolonge pendant 1 an l’état d’urgence nationale déclaré dans le décret présidentiel 13882 eu égard à la situation au Mali.
Cet avis sera publié dans le Federal Register et transmis au Congrès.
JOSEPH R. BIDEN JR.
LA MAISON-BLANCHE,
Le 22 juillet 2022.