Construit en 2012, à la faveur de la célébration des festivités du 54ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée, le marché situé à 400 bâtiments, quartier Yomboya dans la Commune Urbaine de Boké, est dans un état lamentable ceci, à cause du manque d’affluence et de la faiblesse du taux de fréquentation.
Ce lieu de négoce a été mis en au mois en service au mois de juin 2021, peu après la démolition du vieux et célèbre marché de Görèye au cœur du centre-ville.
Aujourd’hui, à cause de la faiblesse du taux de la clientèle et des recettes journalières des pauvres occupants.
En clair, ce marché n’attire aucunement des acheteurs qui, d’ailleurs, manquent d’admiration et de convoitise.
Interrogés, certains marchands évoquent la distance par rapport au centre ville. D’où cette forte concentration humaine au marché de Hangar sis à Khougnèwadé.
Assise, isolée au marché hangar, Zanette Grovogui, en dépit de toute souffrance garde l’espoir: «Je suis seule ici, malgré qu’il n’ya pas de la clientèle mais j’ai la forte conviction que tôt ou tard, ce marché sera inondé du monde. »
Je n’irai nulle part, je resterai, bien que je quitte de loin pour ici pour joindre les deux bouts.
« Parfois, les gens se moquent de moi. Mais sachant ce que je veux, je continuerai à me battre pour un lendemain meilleur. Vous voyez l’état d’impureté de ce marché hangar. la façon dont ils sont impropres ? D’ailleurs c’est ma présence qui attire les gens qui viennent souvent, se mettre à l’aise pendant la journée» se confie Grovogui à un de nos reporters.
Or, après la destruction du marché de Gôrèye, c’est ce marché de 400 bâtiments qui était sensé être le plus grand centre de négoce dans la commune urbaine de Boké.
Hélas ! Par manque de vision et de stratégie des autorités communales de Boké, des commerçants et des femmes étalagistes continuent de migrer vers le marché Hangar qui refoule du monde.
Une situation qui risque de mettre en cause la crédibilité de certains conseillers communaux dont la gestion laisse à désirer.
A Boké, les marchés qui constituent un atout et une source de recettes, sont devenus une véritable vache laitière pour nos élus locaux en complicité avec des administrateurs de marché.
Sur le plan d’insalubrité, le constat est alarmant. Des mini hangars situés à l’intérieur du marché sont presque inoccupés.
Mais les femmes étalagistes préfèrent rester dehors où elles sont exposées au soleil, à la pluie et aux accidents.
Pzndant ce temps, les hangars inoccupés à l’intérieur du marché servent finalement un lieu de distraction pour des joueurs de de jeux de hasard.
Sur le plan organisationnel, des petits conteneurs sont installés de façon anarchique dans l’enceinte dudit marché. Ce qui masque les boutiques.
Toujours dans ce marché, la plupart des conteneurs restent hermétiquement fermés par la faute de l’Administration du marché.
Pourtant, la construction de ce marché a coûté des centaines de millions de francs à l’État guinéen.