En prélude au concert du duo ANST CRAZY et Ténin Diawara Diawara au stade préfectoral de Boké le jour de la fête de ramadan, le responsable du BGDA a convoqué une réunion à l’intention des artistes pour le respect des mœurs et coutumes dans leur musique. « Pour cela, personne ne doit se sentir frustré ou toucher le jour de l’événement » a dit le directeur du BGDA. D’après les informations de la direction en charge des droits d’auteurs, aucun incident n’a été enregistré le jour de la manifestation avec la présence des forces de l’ordre pour éviter les débordements ou dérapages. Car, il revient à la structure organisatrice de respecter les règles de conduite, à savoir : introduire une demande d’autorisation auprès de l’agence guinéenne des spectacles (AGS), les services de sécurité et le BGDA.
Après le concert, le préfet de Boké menace de porter plainte contre les organisateurs. La raison ? Il dit avoir reçu des informations d’une dame qui lui aurait dit que l’événement est à caractère politique. Chose qui n’est pas vraie selon les promoteurs culturels.
Dans la matinée de ce vendredi 12 avril 2024, autour du mât de la préfecture, le préfet a pris une décision de suspendre le DPJ de ses fonctions. Ce, pour avoir cédé le stade aux organisateurs.
Ensuite, le préfet menace également les responsables culturels de la préfecture de Boké. Arguant que l’ordre vient de l’administration du territoire et de la décentralisation qui interdit les concerts.
C’est pourquoi un courrier de l’agence guinéenne des spectacles a été adressé à tous les gouverneurs et promoteurs culturels dans l’arrière-pays. Les promoteurs se disent souvent victimes des menaces de certaines autorités régionales.
Donc, les acteurs culturels interpellent l’Etat à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que plus jamais ce genre de comportement du préfet de la région administrative de Boké ne soit répété ailleurs.
Déjà, les jeunes de Boké décident de se faire entendre via les rues.