C’est une initiative du Ministère des Mines et de la Géologie, sous financement technique et financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Les participants à cette rencontre sont venus de l’inspection régionale des Mines, de la direction régionale de l’environnement, de l’inspection régionale de l’agriculture, de la direction préfectorale des Mines, des services préfectoraux de Développement (SPD) des préfecturesde Bokéet Boffa, du Conseil communal, du conseil régional des Organisations de la Société civile ainsi que des organisations à base communautaire et des sociétés minières.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’amélioration de la Gestion des Ressources naturelles Dans les Zones minières.
Souhaitant la bienvenue aux participants, le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de Boké, Sékouba Traoré espère que ce genre de rencontre permet d’améliorer la gestion des ressources naturelles dans les zones minières. Il invite également, les promoteurs des sociétés minières à respecter le contenu local pour soulager les populations riveraines.
Pour sa part, le représentant du PNUD, Abdou Latif Chérif Haïdara rappelle que l’économie de la Guinée est tributaire des Mines.
La région a-t-il indiqué, est le pôle d’attraction des compagnies minières ayant des conséquences sur la faune et flore.
C’est pourquoi, il a souhaité le raffermissement des relations entre les communautés, sociétés minières et autorités administratives.
M. Chérif a également réitéré l’engagement du système des nations unies à accompagner l’Etat guinéen dans la mise en œuvre de sa politique.
Donnant le coup d’envoi de l’atelier, le Gouverneur de la région administrative de Boké, Mamadou Camara, Contrôleur général de Police, une quarantaine de projets miniers évoluant dans la région de Boké, 12 sont en exploitation, 5 en construction et le reste en prospection.
Pour lui, l’exploitation des ressources du sous-sol est un mal nécessaire qui ne fera pas que du bonheur car elle entraîne aussi sur la destruction de l’environnement, de l’écosystème obligeant les populations à s’adapter à un nouveau mode de vie.
D’après le Gouverneur de Boké, la réparation de ces dommages est la résultante du contenu local et la responsabilité sociétale des entreprises minières.
La mauvaise compréhension issue de la non vulgarisation des textes en la matière rend du jour le jour des clivages profonds entre sociétés et populations mais aussi entre autorités, sociétés et populations.
Le facilitateur de l’atelier, Ibrahima Sek, DGA du Service des Relations Communautaires au Ministère des Mines et de la géologie, a exposé pour cette première journée, les axes stratégiques de la RSE et ses objectifs, domaines d’application, la structure de Gouvernance, de la Lettres Politique et le mécanisme du contenu local.
Mamadouba Camara
