La marche « pacifique » qui était prévue ce jeudi, 28 juillet 2022, par les membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’a pas du tout été suivie du côté de la préfecture de Boké à quelques 300km de la capitale Conakry.
Durant toute la journée de ce jeudi, l’administration publique, les installations bancaires et les activités commerciales ont tourné à merveille et la population a paisiblement vaqué à ses activités quotidiennes.
Comme pour dire que cette ville cosmopolite du résistant Dinah Salifou Camara, autrement appelée « Poumon économique ou Zone Économique Spéciale de la République de Guinée » a déjà pris conscience et tourné la page d’un passé douloureux.
Lors d’une réunion de concertation tenue dans la matinée de ce jeudi, le délégué communal de la jeunesse, Cheick Tidiane Diallo a rassuré les autorités administratives en ces termes: « A Boké, nous ne voulons plus entendre parler des manifestations de rue, des barricades nocturnes et mouvements de vandalisme dans notre localité. Nous sommes une jeunesse mûre et responsable. Nous avons déjà conscience de 11 ans de retard. A l’heure, la jeunesse de Boké est en pleine restructuration pour le progrès de notre collectivité… »
Dans leurs déclarations, les femmes de Boké demandent à leurs fils de s’organiser et s’unir pour la sécurité et propreté de Kakandé, terre d’hospitalité légendaire.
Ce jeudi, la circulation routière est également restée fluide toute la journée.
Malgré les multiples appels des membres du FNDC, la préfecture de Boké a su garder son calme habituel.
Mamadouba Camara