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L’inspection régionale de la Santé (IRS) de Boké a organisé ce vendredi, 27 Septembre 2024, une séance d’orientation des journalistes de la presse publique et privée sur la célébration de la semaine de l’allaitement maternel dans la région.
C’est une initiative du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, grâce au financement de l’UNICEF.
Selon l’inspecteur régional de la santé de Boké, Dr Aboubacar Conté << L’allaitement maternel occupe une place de choix dans la vie de la mère et son enfant.>>
Il a énuméré quelques activités essentielles à réaliser notamment, la sensibilisation des femmes allaitantes et celles en état de famille, la redynamisation des groupes de soutien à l’allaitement maternel, l’organisation des tables rondes, l’activation des groupes des agents vaccinateurs au niveau des centres de santé et postes de santé pour la disponibilité des services pendant et après cette semaine.
Pour Mme Maferein Bangoura, sage-femme au centre de Santé de Koulifanya << L’allaitement maternel plein d’éléments nutritifs, à part son caractère économique, constitue le premier vaccin de l’enfant.>>
Dès l’accouchement dit-elle, l’enfant doit-être directement mis en contact avec sa mère qui, par la grâce divine, verra son état de santé amélioré.
Elle invite les femmes à épouser la méthode Maman ou méthode naturelle.
Prenant la parole, Dr Binta Mamadou Bah, chargée de de la reproduction et de la nutrition à l’hôpital régional de Boké a expliqué: << L’allaitement maternel allant de zéro à deux (02) ans, renforce le système immunitaire. Il est aussi un domaine vaste et sensible, il crée un lien unique entre l’enfant et sa mère. Il compose de tous les éléments nécessaires pour la croissance de nos enfants.>>
En plus, ajoute Dr Binta, << L’allaitement maternel exclusif, permet de réduire les risque de cancer de sein et de l’utérus chez la femme. Pour y arriver, la femme a besoin de sa famille et de toute la communauté…>>
L’information au CPN (Consultation Pré-natale constitue le premier produit pour la guérison.
De l’avis des professionnels, scientifiquement parlant, il n’y a pas un mauvais lait maternel.
A noter que toutes les femmes enceinte doivent fréquenter et d’accepter d’accoucher dans les formations sanitaires où elles peuvent avoir des informations auprès des spécialistes.
Mamadouba Camara
