La mère des orphelins de la préfecture de Boké, Mme née Ramata Camara dite « BANDÉLÉNGUÉ », a tiré sa révérence ce vendredi, 25 février 2022, après une longue maladie, au quartier Khougnèwadé dans la commune urbaine de Boké.
Au service des enfants déshérités et démunis depuis la Première République, laisse derrière elle, 57 orphelins de pères et de mères.
Décédée à l’âge de 70 ans, a-t-on appris des sources proches de la défunte, Ramata Camara ou Bandéléngué pour les intimes, n’a jamais eu d’enfants biologiques mais elle a eu le courage, la générosité et l’humanisme de s’occuper des enfants d’autrui durant toute sa vie.
Informés, les autorités locales notamment, le gouverneur de région, Colonel Sékouba Trésor Camara, le préfet, Colonel Fodé Aboubacar Sylla et le vice maire de la commune urbaine de Boké, Mohamed Aly Camus Camara se sont rendus à la maison mortuaire pour consoler les 57 orphelins et la famille biologique de Madame Ramata Camara native de la sous-préfecture de Malapouya.
Dans leurs témoignages, les religieux et les voisins ont vivement sollicité l’aide des autorités locales pour pérenniser les œuvres de bienfaisance d’une femme qui a tout donné aux démunis de Boké.
A noter que, Mme Ramata Camara dite Banéléngué (met) sera inhumée ce vendredi après la prière de 14 heures.
Mamadouba Camara