Le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a apporté des précisions ce mercredi, 13 mars 2024 sur la situation des dénonciations pour des soupçons de détournement, de corruption et enrichissement illicite portées par un citoyen contre l’ancien ministre des Mines, un des ses conseillers et le Directeur général de la SONAP.
A en croire le procureur Aly Touré, toutes ces deux procédures suivent leur cours normal devant cette juridiction chargée de lutter contre les crimes économiques et financiers. « Ce ne sont pas des plaintes mais dès dénonciation et je confirme que j’ai reçu à mon parquet. Moi je travaille en équipe avec tous mes substitut, dès que j’ai vu dans mon parapheur je les ai informé et on s’est réuni. Nous avons analysé les deux dénonciations et j’ai cru devoir saisir des entités pour des enquêtes préalables parce que ce ne sont que des dénonciations, il fallait que j’ai des pièces probantes pour engager les poursuites. Comme nous sommes en partenariat avec l’agence de lutte contre la corruption, j’ai saisi cette entité et le secrétaire exécutif m’a fait savoir qu’ils sont aussi saisis de ces situations », a-t-il expliqué.
Pour le cas des cadres du ministère des Mines à savoir l’ex ministre et son conseiller, le Chef du parquet de la CRIEF a indiqué que l’Agence nationale de lutte contre la corruption lui a déjà transmis les résultats de ses investigations. « Dans ce dossier, lorsque j’ai analysé et j’ai trouvé qu’il y a matière à poursuivre, j’ai saisi immédiatement la chambre d’instruction suivant le réquisitoire introductif en date du 27 février 2024. Actuellement, ce dossier est en train d’être instruit devant la chambre de l’instruction de la Crief », a-t-il laissé entendre.
Ibrahima Ndiaye