Conakry – Alors que l’Afrique francophone multiplie les initiatives ambitieuses pour renforcer son tissu entrepreneurial — à l’image du Female Founder Award 2025, qui célèbre les femmes créatrices de projets à fort impact — certains acteurs, en quête de visibilité ou de revanche personnelle, se distinguent par des stratégies fondées sur la désinformation et la déstabilisation. C’est le cas d’Alexandre Zotov, dont le parcours en Guinée, jalonné d’échecs retentissants, suscite aujourd’hui de vives inquiétudes dans les cercles économiques et institutionnels.
Une trajectoire marquée par la controverse
Présent en Guinée depuis plus de 15 ans, Alexandre Zotov s’était vu confier la gestion de la société EURASIAN Ressources Sarl par le Kazakh M. Mumbaev, alors actionnaire principal. Ce dernier, abusant d’une confiance mal placée, lui avait délégué les rênes de l’entreprise. Le bilan est aujourd’hui sans appel : abus de confiance, création de sociétés fictives à l’insu des actionnaires de Eloft Group, utilisation frauduleuse d’autorisations officielles de la société mère et tentative de mainmise illégale sur les installations portuaires. L’opération s’est soldée par un échec total, entraînant la perte du permis d’exploitation et la dislocation de la structure.
Pire encore, Zotov, dans une manœuvre désespérée, a retourné ses accusations contre son propre partenaire Mumbaev, le qualifiant faussement d’insolvable, contribuant ainsi à l’enlisement définitif de la société. Il n’en a tiré qu’un maigre dividende : une part infime de 0,001 % de l’actionnariat, avant d’être exclu de Eurasian Ressources Sarl.
L’obsession GIC et la cible Ahmed Kanté
En parallèle, Alexandre Zotov s’est lancé dans une campagne de discrédit contre le ministre Ahmed Kanté, figure centrale de la relance des permis miniers Axis et GBT. Cette offensive, relayée par certains médias comme Africa Intelligence, s’inscrit dans une stratégie plus large visant à déstabiliser la société GIC, dont la croissance rapide semble être vécue par Zotov comme une humiliation personnelle.
Il lui est notamment reproché d’avoir adressé, sans fondement juridique, des correspondances calomnieuses aux partenaires de la société AGB2A-GIC, qualifiant à tort M. Kanté de “criminel” — des accusations sans fondement judiciaire, que de nombreux observateurs considèrent comme une tactique puérile de diversion. Pourtant, comme le dit l’adage : « Le chien aboie, la caravane passe. » Et la caravane du développement, elle, a bien poursuivi sa route.
Une guerre d’image perdue d’avance
Les faits parlent d’eux-mêmes. Tandis que Zotov multiplie lettres ouvertes et attaques personnelles, GIC affiche des résultats concrets :
Plus de 200 emplois directs créés
Plus de 1 100 emplois indirects générés via la sous-traitance
40 millions de dollars US versés en taxes d’exportation et d’extraction
10 millions de dollars affectés à l’apurement des dettes douanières et bancaires
Près de 50 milliards de francs guinéens alloués au développement local
Une hausse de 50 % des salaires en deux ans
Création et reconnaissance officielle de groupements féminins
Appui au système éducatif : recrutement, formation et prise en charge salariale de plus de 20 enseignants
Face à ce tableau positif, le bilan de Zotov apparaît comme un désert : aucune infrastructure construite, aucun investissement tangible, aucun emploi créé, aucune contribution aux communautés locales — même au cœur des pandémies. Ses prophéties alarmistes sur un effondrement de GIC se sont révélées infondées, tandis que la société poursuit sa progression avec des partenaires solides comme SINOHYDRO et TOP Mining.
Un passé embarrassant et des alliances douteuses
Le passage de Zotov au sein d’Eurasian s’est déjà conclu par une éviction brutale pour mauvaise gestion. Des sources internes évoquent même une escroquerie présumée au détriment de l’actionnaire principal, de nationalité kazakhe. Un successeur, un certain Azim, avait dû être dépêché en urgence pour limiter les dégâts.
Fidèle à ses habitudes, Zotov n’a pas hésité à insulter ses anciens collaborateurs dans une vaine tentative de sauver la face. Il reste aujourd’hui silencieux sur les profils controversés de certains de ses partenaires, parmi lesquels figurent un ancien directeur de la police et un ex-ministre des Affaires religieuses, dont il ne parle jamais publiquement.
Quand le mensonge devient stratégie
Plutôt que d’assumer ses échecs, Alexandre Zotov a choisi la voie de la désinformation, espérant détourner l’attention de ses revers économiques et juridiques. Cette posture inquiète de plus en plus les milieux d’affaires guinéens, soucieux de préserver la crédibilité des institutions et la stabilité du secteur minier.
Il est grand temps que la communauté économique et juridique recentre le débat sur les faits, et refuse que prospèrent des stratégies de manipulation menées au détriment de projets concrets, de l’intégrité des institutions et du développement local.
> Les rêves creux s’effondrent tôt ou tard. La vérité, elle, finit toujours par triompher.