Il s’agit bientôt de la construction d’un centre commercial dans ses environs. Ce projet insensé met risque de mettre en péril l’avenir de l’Ecole guinéenne et l’Education des élèves qui apprennent dans cet autre établissement scolaire du pays. Un projet sacrifiant le savoir sur l’autel du profit.
Et pourtant, l’école primaire de Lansebounyi, depuis des décennies, a joué un rôle remarquable dans la formation intellectuelle et morale des générations d’enfants.
Quoi qu’on pense, elle a quand même vu naître des esprits brillants, leaders et citoyens responsables qui, de manière efficace, ont contribué à l’édification de la Guinée.
Or, l’institution représente bien plus qu’un simple lieu d’apprentissage car, elle constitue un symbole de l’espoir et de l’émancipation pour les enfants de Conakry.
Donc, le projet de réalisation d’un centre commercial, s’il se concrétisait, sonnerait le glas de cette institution historique.
Ainsi, les nuisances sonores incessantes, l’afflux de personnes de tous les horizons et l’insécurité qui en créeraient un environnement chaotique incompatible avec les exigences d’un cadre pédagogique serein.
La concentration des élèves serait perturbée, leur apprentissage compromis, et l’atmosphère studieuse de l’école irrémédiablement altérée.
C’est pourquoi, les autorités compétentes doivent impérativement reconsidérer ce projet comme néfaste et surtout privilégier l’avenir des enfants de Conakry.
Comme le sait chaque homme animé de bonne foi, l’éducation est un investissement crucial pour le développement du pays.
Avec les réalités du terrain de la société, il est impensable qu’il y a jusqu’ici des gens qui peuvent s’atteler à sacrifier l’avenir des jeunes générations sur l’autel d’intérêts commerciaux à court terme?
Alors, le moment est opportun de penser dès maintenant, à mobiliser l’ensemble de la communauté éducative, des parents d’élèves, des enseignants et des citoyens animés de bonne foi au niveau de Conakry pour s’opposer à ce projet destructeur.
L’école de Lansebounyi, à l’image des autres, est un patrimoine précieux qu’il faille protéger et préserver pour le bien de tous.
L’éducation des enfants de Conakry ne saurait être bradée pour des intérêts mercantiles.
En plus de la menace sur l’environnement pédagogique, la construction d’un centre commercial à proximité de l’école soulève d’autres préoccupations liées entre autres, à l’augmentation de la circulation et de la pollution, l »afflux de véhicules et de personnes engendrera des embouteillages et une hausse de la pollution atmosphérique, nuisibles à la santé des élèves et à l’environnement.
Risques d’accidents : L’augmentation de la circulation automobile expose les enfants à des risques accrus d’accidents, particulièrement aux abords de l’école pourraient être les conséquences immédiates de la mise en œuvre du projet cité plus haut.
Dégradation de la qualité de vie : Le bruit, la pollution et l’agitation constante du centre commercial altéreront la qualité de vie des riverains, y compris les élèves et leurs familles.
Il est impératif que les autorités prennent en compte ces préoccupations légitimes et privilégient la recherche de solutions alternatives qui ne compromettent ni l’éducation des enfants, ni le bien-être de la communauté?
L’avenir de l’école de Lansebounyi, et par extension celui de l’éducation à Conakry, repose sur la mobilisation collective et la prise de décisions responsables. Il est temps de dire non à ce projet insensé pour au moins , placer l’éducation des enfants au cœur des priorités du développement de la ville.
Oumar Lalmas Diabaté