Née en octobre 1964 à Oakland, en Californie, Kamala Harris est issue d’une famille cultivée et cosmopolite. Son père, d’origine jamaïcaine, était professeur d’économie à Stanford, tandis que sa mère, une chercheuse d’origine indienne du sud spécialisée dans le cancer du sein, a marqué son parcours intellectuel. Les parents de Kamala se sont rencontrés à l’université de Berkeley en Californie, et de cette union sont nées deux filles, Kamala et sa sœur Maya.
Dès son jeune âge, Kamala Harris s’intéresse au droit. En 1982, elle intègre l’université de Howard, où elle devient une militante active contre l’apartheid, menant plusieurs campagnes de sensibilisation contre le régime sud-africain. Elle effectue un stage auprès du sénateur démocrate californien Alan Cranston après un passage à la commission fédérale du commerce. Grâce à son travail de qualité, elle occupera plus tard le siège de sénateur démocrate.
Toujours déterminée à approfondir ses connaissances, elle obtient son diplôme en 1986, puis un autre en droit en 1989 à l’Université de Californie à Hastings. En 1990, après avoir réussi l’examen du barreau, elle commence à travailler au bureau du procureur du comté d’Alameda, se spécialisant dans les crimes graves, les assassinats et les abus sexuels.
En 1990, Kamala Harris est régulièrement reçue par Willie Brown, le président de l’Assemblée de l’État de Californie, qui la désigne à deux commissions de l’État. En 1998, elle rejoint le bureau du procureur de San Francisco et s’installe dans cette ville. En 2003, elle est élue procureure de San Francisco, avec la volonté de changer les choses.
La perte de sa mère en 2012 fut une épreuve, mais Kamala et sa sœur Maya décidèrent de vendre l’appartement familial d’Oakland. En 2014, Kamala se marie avec Doug Emhoff, un avocat spécialisé dans le divertissement.
En 2016, Kamala Harris se fixe un nouvel objectif : siéger au Sénat des États-Unis. Avec détermination, elle est élue sénatrice. Visionnaire, elle anticipe les évolutions et œuvre pour un avenir durable.
En 2019, Kamala Harris se lance dans la course présidentielle américaine. Bien que cette aventure soit complexe et qu’elle se retire avant l’Iowa, son courage attire l’attention de Joe Biden, qui la choisit comme colistière en 2020. En tant que vice-présidente, elle occupe, avec son mari Doug Emhoff, la résidence vice-présidentielle à One Observatory Circle, Washington, avec l’espoir de rejoindre la Maison Blanche en 2025.
Kamala Harris a toujours été sensible à la souffrance des autres, ce qui l’a poussée à ordonner l’arrêt immédiat de la guerre en Palestine et à aider une jeune femme emprisonnée par erreur pour une affaire de drogue. Elle s’est forgé une image de leader expérimentée, exemplaire pour de nombreux Africains et Africaines. En tant que dirigeante, elle a traversé des crises, pris des décisions difficiles et en a tiré des leçons précieuses, maîtrisant aussi bien les aspects stratégiques qu’opérationnels de son métier.
Lors de sa dernière rencontre avec le Premier ministre israélien Netanyahou, elle a démontré sa capacité à faire face à l’adversité grâce à son intelligence émotionnelle développée. Kamala Harris sait fédérer et créer un climat de confiance, agissant avec un sens aigu de la responsabilité.
Son leadership inspire, à l’instar de l’ex-présidente du Liberia, et elle sert de modèle pour de nombreuses femmes, les encourageant à atteindre leurs objectifs. En conclusion, Kamala Harris est un atout précieux pour toute organisation grâce à son expertise, sa résilience et son intelligence émotionnelle. Elle incarne la lutte pour l’égalité des genres, malgré les défis persistants. Cependant, il est essentiel de reconnaître que les chances d’une femme de remporter une élection face à un homme aux États-Unis dépendent de nombreux facteurs, notamment les normes de genre et les préjugés sexistes.
Oumar Lalmas Diabaté
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