« A bas l’injustice, à bas la corruption, oui l’intégration des enseignants contractuels sans concours… » Ce sont en substance, la quintessence de la plate-forme revendicative des enseignants contractuels évoluant dans les différents établissements scolaires de la préfecture de Boké.
C’était à l’occasion d’une marche pacifique qu’ils ont déclenchée dans la matinée du jeudi, 3 mars 2022 de la place des martyrs au siège de l’inspection régionale de l’éducation (IRE) en passant par la direction préfectorale de l’éducation (DPE) dans la commune urbaine de Boké.
Munis des pancartes, ces frondeurs demandent tout simplement leur intégration à la Fonction Publique sans concours.
D’ailleurs, ils ne comptent plus reprendre le chemin des classes tant qu’ils n’entrent pas en possession de leurs arrêtés d’engagement à la Fonction publique.
Interrogé, le Directeur préfectoral de l’éducation (DPE) de Boké, Ibrahima Fofana, a invité les contractuels en furie, à la patience, à la retenue et au dialogue pour sauver les élèves en classe d’examen.
Tout en rappelant que si ces contractuels abandonnent les cours, beaucoup de classes seront fermées par manque d’enseignants.
Formulant des doléances auprès des contractuels, le DPE a fait remarquer que ces menaces d’abandon des cours pourraient avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire des élèves surtout, ceux en classe d’examen.
En ces termes, le Directeur préfectoral de l’éducation de Boké a tenté de rassurer ses collègues enseignants contractuels avant de s’engager à être leur porte-parole auprès des autorités compétentes.
Que faire donc pour convaincre ces enseignants contractuels qui durcissent le ton en pleine année scolaire ?
Mamadouba Camara