Paris, 7 mars 2025 – Lors du point de presse du Ministère français des Affaires étrangères, la situation des droits de l’Homme en Guinée a été abordée, notamment après l’arrestation et la libération de l’activiste Abdoul Sacko. La France a réitéré son engagement à suivre de près l’évolution politique du pays et à maintenir un dialogue exigeant avec les autorités de transition guinéennes.
L’affaire Abdoul Sacko s’inscrit dans un contexte plus large marqué par la disparition de plusieurs figures de la société civile guinéenne, dont Foniké Menguè, Mamadou Billo Bah et le journaliste Marouane Camara, introuvables depuis 2024. Le Quai d’Orsay a exprimé sa préoccupation face à ces événements et a rappelé son attachement au respect des libertés fondamentales.
« Nous appelons les autorités guinéennes à faire toute la lumière sur ces disparitions et à garantir la liberté d’expression et la sécurité de l’espace civique, conformément à leurs engagements », a déclaré le ministère français.
Ce rappel intervient alors que la Guinée traverse une période de transition politique sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’autres partenaires internationaux. La France, en coordination avec les Nations unies, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), continue de plaider pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel et un climat apaisé avec l’ensemble des forces politiques du pays.
Les observateurs s’interrogent désormais sur la capacité des autorités guinéennes à répondre aux attentes de la communauté internationale en matière de gouvernance et de respect des droits fondamentaux.