Il est des écrits qui mériteraient de rester dans les brouillons tant ils brillent par l’amateurisme, le parti pris, et une pauvreté méthodologique inquiétante. L’article publié ce 23 juin 2025 sur le site guineefutur.info et intitulé « Corruption au C.P.D.M : le Directeur général distribue des chèques aux journalistes pour se blanchir » en est une illustration criante.
En s’adonnant à une série d’allégations non étayées, les auteurs de cette production confuse et bâclée ont démontré leur mépris non seulement pour l’éthique journalistique, mais surtout pour leurs lecteurs. Il ne s’agit pas ici d’une enquête, encore moins d’un travail de fond : c’est une tentative maladroite de créer de la fumée là où il n’y a pas de feu. Et cela, au mépris des principes les plus élémentaires de vérification et de rigueur.
Entre précipitation et insinuation
Il faut croire que certains confondent vitesse et précipitation, information et opinion, sérieux et sensationnalisme. En accusant sans preuves, en insinuant sans retenue, les rédacteurs de cet article ont surtout révélé leurs propres limites et intentions : tordre la perception du lecteur pour imposer une lecture sombre, biaisée, et manifestement orientée de la réalité.
Ils tentent de peindre un tableau noir dans une pièce déjà plongée dans le noir, oubliant que dans l’obscurité totale, même leurs fantasmes les plus sombres deviennent invisibles.
Une plume sans boussole morale
Faut-il encore rappeler les principes fondamentaux qui fondent la crédibilité d’un journaliste ? Rigueur, honnêteté, impartialité, et respect des faits. Ce ne sont pas des options, mais des exigences. Ce que nous lisons dans ce texte n’est rien d’autre qu’une tentative de manipulation de l’opinion, sans la moindre base factuelle.
Le procédé est grossier : agiter l’opinion, semer le doute, jeter l’opprobre, puis se cacher derrière l’ombre d’une prétendue vigilance citoyenne. Mais à jouer avec la réputation des gens comme on joue avec des dominos, on finit toujours par se heurter au mur de la vérité.
L’institution n’a pas besoin de se blanchir, elle agit.
Le Centre de Promotion et de Développement Minier (C.P.D.M) poursuit sereinement sa mission au service du secteur extractif guinéen. Avec des résultats mesurables, une volonté affirmée de transparence, et une ouverture constante au dialogue avec les professionnels des médias — les vrais.
L’opinion publique guinéenne mérite mieux que des papiers de circonstances, écrits à la va-vite, sans source, sans preuve, sans vérification. Elle mérite un journalisme de fond, libre mais responsable, critique mais juste.
À ceux qui préfèrent les insinuations à l’investigation, les jugements expéditifs aux analyses structurées, nous laissons leurs mots se noyer dans le vide qu’ils ont eux-mêmes creusé.