Département d’État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Le 20 décembre 2022
Communiqué de presse
Les délégués à la 15e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15) à Montréal ont adopté un cadre mondial radical et ambitieux pour la biodiversité et se sont pour la première fois engagés à conserver ou à protéger au moins 30 % des terres et des eaux mondiales à l’horizon 2030. Le président Biden avait pris le même engagement au nom des États-Unis lors des premiers jours de son mandat.
L’envoyée spéciale des États-Unis pour la biodiversité et les ressources en eau, Monica Medina, a salué ce cadre qui constitue une victoire pour la nature, la biodiversité et l’humanité, notant qu’en conservant au moins 30 % des terres, de l’eau douce et des océans du monde d’ici 2030, nous prenons les mesures auxquelles la science appelle pour faire face au déclin précipité de la biodiversité dans le monde.
Plus d’un million d’espèces sont menacées d’extinction – beaucoup en l’espace de quelques décennies – et plus que jamais auparavant dans notre histoire. Ce déclin de la biodiversité met en danger toute vie sur notre planète. Les scientifiques de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont conclu que la biodiversité décline à un rythme catastrophique et que la conservation effective de 30 à 50 % des terres et des eaux mondiales pourrait préserver la capacité de la nature à assurer la survie des populations et de la planète.
Pour lutter davantage contre la disparition d’espèces, les parties à la COP15 ont adopté des objectifs ambitieux en matière de restauration des écosystèmes, d’utilisation durable de la biodiversité, de réduction des polluants nocifs et d’inclusion des peuples autochtones et des communautés locales dans les efforts de conservation.
Le cadre appelle également à une augmentation substantielle des ressources de toutes les sources consacrées à la préservation de la nature. Les États-Unis ont déjà fait des progrès sur cette voie au cours des deux premières années de l’administration Biden-Harris, avec la plus grande promesse de don jamais faite par les États-Unis au Fonds pour l’environnement mondial et une augmentation de 20 % de ses dépenses d’aide à la biodiversité à l’étranger.
Avec l’adoption du Cadre mondial pour la biodiversité, les gouvernements à tous les niveaux et l’ensemble de la société disposent d’une série d’objectifs communs pour faire face à la crise de la biodiversité – pour les populations et la planète.