Madame l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield
Représentante des États-Unis auprès des Nations unies
Dallas, Texas
Le 7 mai 2024
Allocution
Bonjour à tous. Bienvenue à cette conférence de presse. Au nom de l’ensemble de l’administration Biden-Harris, je suis vraiment ravie d’être ici au sommet commercial États-Unis-Afrique, parmi mes collègues. Je voudrais vous dire quelques mots avant de laisser la parole à chacun et à chacun de mes collègues pour qu’ils nous fassent part plus en détail des résultats obtenus et de la suite des événements.
Le premier sommet a eu lieu il y a 16 ans, ce qui signifie qu’il a dû se tenir lorsque j’étais en Afrique. Je venais de commencer mon mandat d’ambassadrice des États-Unis au Liberia à une époque de réels défis, marquée notamment par une récession mondiale, mais l’espoir était très présent, et j’entretenais le dialogue sur la planification du sommet pour qu’il devienne réalité.
Comme je l’ai dit, l’espoir était palpable, l’espoir que, dans les années à venir, le commerce et les investissements se développeraient, que l’Afrique deviendrait une plaque tournante de l’entreprenariat et de l’innovation encore plus grande. Et je n’ai pas besoin de vous dire que cela ne s’est pas fait sans difficultés. Au cours des 16 dernières années, nous avons assisté à des reculs démocratiques, à des épidémies qui ont poussé la santé publique au bord du précipice, aux conséquences néfastes du changement climatique, des conflits et même de la COVID sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, ainsi qu’à un boom démographique face auxquels les infrastructures et l’économie n’ont pas réussi à s’adapter. Mais nous avons également été témoins d’une formidable capacité d’innovation et de résilience, et nous avons vu les liens entre les États-Unis et l’Afrique continuer de se renforcer.
Comme l’a démontré le sommet des dirigeants États-Unis Afrique, l’administration Biden-Harris a fait du partenariat avec le continent une pierre angulaire de sa stratégie économique et diplomatique.
Ainsi, rien qu’au cours des 18 derniers mois, nous avons soutenu et aidé à conclure 547 nouveaux accords, d’une valeur totale estimée à plus de 14 milliards de dollars. Nous avons contribué à l’augmentation des projets d’infrastructures numériques, de transports et d’énergies propres sur le continent. Nous nous sommes employés à accroître notre coopération avec la diaspora africaine. Et c’était intéressant de voir cela. Je me souviens d’avoir rencontré des membres de la diaspora, il y a de nombreuses années, pour tenter de trouver des voies de collaboration, et à présent nous avons un conseil effectif, un groupe de la diaspora avec lequel nous pouvons travailler.
Le rassemblement de cette semaine à la fois témoigne de ces liens et les renforce, et à mes côtés à cette table se trouve une délégation de hauts fonctionnaires représentant l’ensemble du gouvernement américain. La diversité des départements et agences américaines et des initiatives présidentielles – plus d’une dizaine – représentés ici parmi nous reflète l’étendue et le potentiel des possibilités de partenariat entre les États-Unis et l’Afrique.
Hier soir, nous avons fêté le 20e anniversaire de la Millennium Challenge Corporation. Nous avons chanté Joyeux anniversaire à Alice. Je croyais que c’était son anniversaire. (Rires). Et puis d’un seul coup, ça m’est revenu : « Ah oui, la MCC ! »
La MCC a eu un impact sur la vie de plusieurs millions de personnes au cours de ses 20 années d’existence. Dans les jours à venir, nous aurons des entretiens approfondis avec des gouvernements africains, le secteur privé et des membres de la diaspora africaine, pour continuer à développer ces relations et toucher des millions de personnes en plus sur le continent africain.
Je suis ravie de passer maintenant la parole à Alice Albright, PDG de la Millenium Challenge Corporation, qui va présenter les autres membres de notre délégation. Alice, c’est à vous.
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