Ce comportement est déterminé et encadré par la loi, et obéit aux exigences éthiques et déontologiques de sa fonction.
Rendre la Justice est une fonction essentielle dans un État de droit. Dans l’exercice de cette noble fonction, le magistrat a entre ses mains la liberté, l’honneur, la vie et les biens des personnes.
A cet égard, il démontre, par son intégrité, qu’il est digne de décider de l’exercice des droits essentiels des individus. Plus que tout autre, il est tenu à la probité, à la loyauté, à l’honneur, à la délicatesse et à la dignité de sa profession.
Par sa formation académique et professionnelle, en permanence renouvelées, sa maîtrise des lois de la République et des principes applicables, et par son souci de ne jamais renoncer à la protection des droits et des libertés individuelles dont il est gardien, le magistrat, quelle que soit la fonction qu’il occupe, affirme la prééminence du droit, et ce, qu’il lui soit favorable ou pas.
De même, il aime tirer profit de l’application des lois de la République, en termes d’avantages et de privilèges, de même, il a l’obligation de se soumettre aux contraintes et exigences de ces lois.
La justice étant rendue au nom du peuple, le magistrat se doit de prêter attention à ceux qu’il juge, comme à ceux qui l’entourent, sans jamais attenter à la dignité de quiconque, en préservant l’image de l’institution judiciaire et en respectant le devoir de réserve qui lui incombe en toutes circonstances.