Nairobi, Kenya — Alors que le Sommet africain sur le climat entame sa deuxième journée, les militants du climat ont exprimé leur inquiétude face aux déclarations en faveur de fausses solutions telles que les marchés du gaz fossile et du carbone faites par les dirigeants africains. S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de haut niveau, des dirigeants tels que le président sénégalais Macky Sall et le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinkwumi Adesina, ont affirmé que l’Afrique devait utiliser son gaz, ignorant le fait que les gaz fossiles retarderaient la transition énergétique juste. et exacerber la dépendance aux combustibles fossiles. Adesina a également rejoint le président du Comité des chefs d’État africains et de gouvernance sur le changement climatique (CAHOSCC), le président kenyan Williman Ruto, pour plaider en faveur des marchés du carbone, une pratique qui, selon les activistes, donne carte blanche aux pollueurs pour persister dans leurs pratiques polluantes.
Charity Migwi, chargée de campagne régionale, 350Africa.org, a déclaré :
« Alors que les dirigeants africains, d’un côté, parlent avec fermeté de la nécessité d’une action climatique pour éviter les pires impacts du changement climatique, il est inquiétant de constater qu’ils semblent également promouvoir des distractions dangereuses telles que les gaz fossiles, les marchés du carbone et de fausses solutions. au sommet. En tant que continent le plus vulnérable aux impacts climatiques, il est essentiel que nos dirigeants adoptent une position claire et ferme contre les combustibles fossiles et s’engagent à promouvoir les énergies renouvelables, vers un avenir énergétique durable, plutôt que de s’engager dans un double langage qui risque de retarder la transition et d’exacerber la transition. dépendance aux combustibles fossiles »
Ndèye Fatou Sy, militante pour le climat – Lumière Synergie pour le Développement (LSD), Sénégal a déclaré :
« La promotion du gaz fossile sous couvert de carburant de transition est trompeuse et contre-productive. Le gaz fossile n’a pas sa place dans la transition énergétique, il sert même à la faire dérailler. Les gaz fossiles contiennent du méthane, responsable d’environ 30 % du réchauffement climatique. Il est essentiel que tous les fonds alloués au partenariat sénégalais pour une transition énergétique juste soient consacrés à de véritables solutions : alimenter les énergies renouvelables centrées sur les personnes. »