*Droit de réponse aux propos de Seydou Oumar Traoré, journaliste malien : Défendre l’honneur de la Guinée et de son Président, le Général Mamadi Doumbouya*
Ni marionnette, ni base arrière : la Guinée, fidèle à sa souveraineté. Quand la plume offense l’amitié, la vérité doit parler.
Les récentes déclarations de M. Seydou Oumar Traoré, journaliste malien, accusant la Guinée d’abriter des groupes armés visant les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et qualifiant le président guinéen, le Général Mamadi Doumbouya, de « marionnette au service de l’impérialisme », sont non seulement infondées mais portent atteinte à l’honneur et à la souveraineté de la République de Guinée.
Ces propos, dénués de preuves, sont inacceptables et ne sauraient être tolérés. Ils reflètent une méconnaissance flagrante des principes de la déontologie journalistique, qui exigent rigueur, impartialité et vérification des informations avant toute publication. En diffusant de telles allégations sans fondement, M. Seydou Oumar Traoré compromet la crédibilité de la presse et alimente des tensions inutiles entre nations sœurs.
Il est essentiel de rappeler que la Guinée et le Mali partagent des liens historiques, culturels et fraternels profonds. Les relations entre nos deux pays ont toujours été marquées par la solidarité et le respect mutuel. Accuser la Guinée sans preuves revient à saper ces relations et à semer la discorde là où il devrait y avoir unité.
Le président Mamadi Doumbouya, en tant que chef de l’État guinéen, a toujours œuvré pour la stabilité et la paix dans la région. Ses actions et ses engagements en faveur du développement et de la coopération régionale sont bien connus et appréciés.
Il est impératif que les journalistes, en particulier ceux qui jouissent d’une large audience, fassent preuve de responsabilité dans leurs déclarations. La liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle s’accompagne du devoir de ne pas diffuser des informations erronées ou diffamatoires.
Accuser la Guinée d’abriter des groupes armés sans preuves tangibles relève de la désinformation et nuit aux relations fraternelles entre nos deux pays. De telles allégations, si elles ne sont pas rectifiées, risquent d’isoler davantage le Mali sur la scène régionale.
Il est essentiel que les journalistes respectent la déontologie de leur profession, en s’assurant de la véracité de leurs informations avant de les diffuser. La liberté de la presse ne doit pas être un prétexte pour propager des accusations sans fondement.
Nous appelons M. Seydou Oumar Traoré à faire preuve de professionnalisme et à respecter les principes éthiques du journalisme. Nous exhortons également les autorités maliennes à prendre les mesures appropriées pour prévenir la propagation de telles allégations infondées, afin de préserver l’amitié et la coopération entre nos deux nations.
Un proverbe africain dit : « Quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre. » Ne laissons pas des paroles inconsidérées mettre en péril l’harmonie entre nos peuples. Il est temps de privilégier le dialogue, la compréhension et le respect mutuel pour construire un avenir commun serein.
La Guinée reste engagée en faveur de la paix, de la coopération régionale et du respect des principes de souveraineté. Nous appelons à la responsabilité de chacun pour préserver ces valeurs essentielles.
*Citation à méditer :* * »La parole est comme une flèche : une fois lancée, elle ne peut être rattrapée. »* Proverbe africain
*Pour une presse responsable et au service de la vérité.*
*Par Billy KEITA, citoyen en méditation mais passif.*