Depuis plus d’une semaine, le Dr David Makongo, investisseur minier de renommée internationale et philanthrope, est victime d’une conspiration, d’un abus d’autorité et d’actes d’intimidation orchestrés dans l’espoir de le contraindre à abandonner ses droits miniers et légaux.
Une arrestation contestée
Des allégations graves entourent l’arrestation du Dr Makongo. Au lieu de lui adresser une convocation officielle, les autorités auraient choisi une approche musclée, obtenant une réquisition pour l’appréhender de force. Ce traitement soulève des doutes sur l’intention réelle derrière cette procédure, d’autant plus qu’aucune convocation préalable ne lui aurait été adressée. Le recours à des pratiques illégales et à des accusations floues entache la crédibilité des institutions impliquées.
Parmi les accusations portées, il est reproché au Dr Makongo un harcèlement moral à l’encontre de la société Ashapura. Cependant, il convient de rappeler que cette entreprise a déjà perdu deux procès face à lui, concernant le projet de bauxite de Fako. Les tribunaux guinéens ont reconnu les droits légaux du Dr Makongo sur ce projet et ont condamné Ashapura à lui verser une compensation substantielle pour l’avoir privé de son titre minier. Au lieu de s’acquitter de cette condamnation, Ashapura semble avoir choisi la voie de la dénonciation calomnieuse, bénéficiant d’un appui contestable au sein du système judiciaire.
Des accusations sans fondement
Les accusations d’occupation illégale et de pollution portées contre le Dr Makongo manquent également de preuves solides. En l’absence d’un accusateur légitime, ces allégations semblent relever davantage de l’intimidation que de la recherche de justice. Cette instrumentalisation présumée du système judiciaire pour régler des comptes personnels ou commerciaux constitue une dérive grave qui menace l’état de droit en Guinée.
Un enjeu pour la gouvernance et l’attractivité économique
Ce dossier met à l’épreuve la gouvernance du président guinéen. Lors de son accession au pouvoir, il avait dénoncé les dysfonctionnements du système judiciaire comme l’une des raisons majeures de la transition politique. Aujourd’hui, cette affaire est un test crucial de sa volonté et de sa capacité à réformer en profondeur un appareil judiciaire souvent accusé d’être manipulé par des intérêts particuliers.
En outre, le traitement réservé au Dr Makongo envoie un signal négatif aux investisseurs étrangers. Comment attirer des capitaux dans un pays où des entrepreneurs et des personnalités publiques peuvent être emprisonnés sur des bases douteuses ? La Guinée, qui aspire à se positionner comme une destination attractive pour les investissements, risque de compromettre ses ambitions si de telles pratiques persistent.
Un homme engagé pour la paix
Le Dr David Makongo est également reconnu pour son engagement en faveur de la paix et du développement local, en particulier dans la région de Kaloum. Ceux qui l’accusent de manière injustifiée semblent oublier qu’il a œuvré pour instaurer un climat de sérénité, contribuant au développement économique et social. Travailler pour la paix ne devrait jamais être perçu comme un crime, mais comme une bénédiction à protéger.
L’appel à une intervention présidentielle
Face à ces enjeux, il est impératif que le président de la République intervienne pour rétablir la justice. Laisser cette affaire suivre une trajectoire entachée d’illégalité affaiblirait non seulement le système judiciaire, mais aussi la confiance du peuple guinéen et de la communauté internationale dans la capacité de la Guinée à garantir l’équité et l’état de droit.
Le Dr David Makongo, par son parcours et son engagement, représente une chance pour la Guinée. Le protéger, c’est non seulement rendre justice à un homme, mais aussi envoyer un message fort en faveur d’un environnement propice au développement et à la prospérité pour tous.