Il n’a ni tribune ni projecteurs. Il ne fait pas la une des médias, pourtant son empreinte est partout. Daouda Kaba est de ces hommes rares dont l’influence se mesure non à l’éclat, mais à la profondeur. Discret mais essentiel, il incarne cette génération de conseillers de l’ombre, piliers invisibles de l’édifice républicain.
Dans le cercle très restreint de la Présidence, il est la mémoire, la main fine, l’analyste affûté. Bras droit de M. Djiba Diakité, Ministre Directeur de cabinet de la Présidence, il agit en silence mais avec une efficacité redoutable. Si Djiba Diakité est perçu comme l’architecte politique du président Mamadi Doumbouya, alors Daouda Kaba en est l’artisan stratégique. Son rôle de laborieux conseiller dépasse les attentes, car il agit sans revendication, sans tapage, sans ambition personnelle apparente, sinon celle de faire avancer la Guinée.
Ses interventions dans la préparation des dossiers sensibles, sa loyauté indiscutable, son sens de l’État et sa rigueur font de lui une figure-clé dans les rouages de la gouvernance actuelle. Son nom peut ne rien évoquer au grand public, mais dans les couloirs du Palais Mohammed V, il est un nom que l’on respecte, que l’on écoute, que l’on consulte.
C’est aussi cela, servir la République : travailler dans l’ombre pour l’intérêt général, avec foi, discipline et fidélité.
L’ombre éclaire parfois plus loin que la lumière.
Par Billy KEITA,citoyen en méditation mais passif