Dans le cadre des préparatifs des opérations de la récupération des domaines de l’Etat, une réunion d’information et de sensibilisation a regroupé ce lundi, 25 avril 2022 dans la salle des conférences de la préfecture de Boké.
Représentants des Services techniques, sous-préfets, maires des communes rurales (CR), Chefs des quinze (15) quartiers de la commune urbaine de Boké, représentants des associations de jeunesse et femmes ont pris part à la rencontre.
Dans sa communication, le préfet de Boké, Colonel Sény Sylver Camara a demandé les services techniques notamment, le Patrimoine Bâti Public (PBP), la Direction préfectorale de l’Habitat, de l’Environnement des Eaux et Forêts, l’Agriculture de travailler avec pédagogie, tact et professionnalisme pour la réussite des opérations dans sa sphère politique.
Prenant la parole, le directeur préfectoral par intérim du PBP, Almamy Mohamed Diané a expliqué : «Nous avons remarqué que le Contentieux franco-guinéen est vachement attaqué dans les quartiers Dibiya et Tômbôya dans la Commune urbaine de Boké.»
Se disant fort des documents juridiques, Mohamed Diané rassure que la situation des bâtiments franco-guinéens qui, d’ailleurs, font l’objet de nombreuses polémiques, sera soigneusement examinée cas par cas.
La récupération des domaines de l’Etat, précise Mohamed Diané, «Concerne les domaines publics, Privés, Maritimes, naturels, artificiels et protégés de l’Etat ainsi que les forêts classées.»
A la cérémonie, le vice maire de la Commune Urbaine de Boké, Mohamed Aly Camus Camara rappelle que l’affaire Contentieux franco-guinéen domiciliée à la Banque Centrale de la république de Guinée (BCRG), a été longtemps réglée par l’Etat guinéen qui, selon lui, aura même procédé au remboursement des propriétaires desdits bâtiments.
D’après M. Camara, le travail lié à la récupération des domaines de l’Etat repose également sur la réalisation d’une enquête et la consultation des autorités coutumières pour éviter les erreurs.
Et de rassurer qu’à Boké, le Service du Patrimoine Bâti Public a déjà procédé au recensement et au ratissage des domaines appartenant à l’Etat qui se sent injustement dépouillé de ses biens.
Au cours de la réunion, la situation des palmeraies, forêts classées, des aires et marines protégées, des bas-fonds, des Cités des sociétés minières, des centres culturels réalisés par le Pouvoir Révolutionnaire Local (PRL) sous la Première République n’a pas été occultée.
Cette décision qui met le froid dans le dos occupants illégaux, crée également la panique totale au sein de la population.
Mamadouba Camara