La Maison-Blanche La violence qui sévit au Soudan est une tragédie, et c’est une trahison de la demande claire du peuple soudanais d’un gouvernement civil et d’une transition vers la démocratie. Je m’associe au peuple épris de paix du Soudan et aux dirigeants du monde entier pour appeler à un cessez-le-feu durable entre les parties au conflit. Cette violence, qui a déjà coûté la vie à des centaines de civils et a commencé pendant le mois sacré du Ramadan, est inadmissible. Elle doit cesser. Dès les premiers instants de ce conflit, les États-Unis ont facilité le départ sécuritaire de milliers de personnes, américaines et autres, par voie terrestre, maritime et aérienne, et ont mené des négociations intensives pour désamorcer la violence. Nous poursuivons nos actions diplomatiques pour exhorter toutes les parties à mettre fin au conflit militaire et à permettre un accès humanitaire sans entrave, tout comme notre assistance aux Américains qui restent dans le pays, notamment en leur fournissant des informations sur les options de départ. Les États-Unis répondent déjà à cette crise humanitaire et se tiennent prêts à faciliter une aide humanitaire accrue lorsque les conditions le permettront. Les États-Unis sont solidaires du peuple soudanais et nous soutenons son engagement en faveur d’un avenir de paix et d’opportunités. J’ai publié aujourd’hui un nouveau décret présidentiel qui élargit les outils à la disposition des États-Unis pour répondre à la violence qui a commencé le 15 avril avec des sanctions qui responsabilisent les personnes qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan ; qui affaiblissent la transition démocratique du Soudan ; qui recourent à la violence contre des civils ; ou qui commettent de graves violations des droits de la personne. Le peuple soudanais a souffert trente ans sous un régime autoritaire, mais il n’a jamais renoncé à son attachement à la démocratie ni à son espoir d’un avenir meilleur. Sa persistance a fait tomber un dictateur, mais il a dû subir une prise de pouvoir militaire en octobre 2021, et maintenant de nouvelles violences entre les factions qui se battent pour le contrôle du pays. |