Département d’État des États-Unis
Antony J. Blinken, secrétaire d’État
Le 17 mai 2023
Communiqué de presse
Le 17 mai, nous commémorons la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie, l’interphobie et la transphobie, qui marque le jour où, en 1990, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’« homosexualité » de la liste des diagnostics médicaux. Nous réaffirmons que les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queers et intersexes (LGBTQI+) ont droit à la reconnaissance de leurs droits universels.
Conformément à la détermination de l’OMS, le président Biden a demandé l’année dernière au gouvernement des États-Unis de promouvoir la fin des pratiques dites de « thérapie de conversion » dans le monde entier. Les thérapies de conversion sont une pratique scientifiquement discréditée qui peut causer des dommages physiques et psychiatriques importants et qui, dans certaines circonstances, peut s’apparenter à de la torture.
À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie, l’interphobie et la transphobie (IDAHOBIT) de cette année, les États-Unis réaffirment leur engagement à faire la lumière sur les préjudices causés par les thérapies de conversion aux personnes LGBTQI+. Nous réaffirmons l’importance de garantir l’accès à des soins de santé factuels, sans discrimination ni stigmatisation, indépendamment de l’orientation sexuelle, de l’identité ou de l’expression de genre, ou des caractéristiques sexuelles. Nous nous engageons à nouveau à nous opposer à la pénalisation du statut ou du comportement des personnes LGBTQI+, qui peut conduire à la pathologisation des personnes LGBTQI+ et à la pratique de prétendues thérapies de conversion. Nous confirmons que les pratiques de thérapie de conversion sont incompatibles avec les politiques de non-discrimination des États-Unis et ne peuvent être soutenues par des subventions et des contrats d’aide extérieure financés par le contribuable.