Suite à une grande averse qui s’est abattue dans la nuit de ce samedi 27 au dimanche 28 avril 2024 sur la ville, plusieurs familles résidant dans les quartiers périphériques, se sont réveillées envahies par les eaux de ruissellement. C’est justement pour savoir ce qui s’est réellement passé et en connaître les causes que les techniciens de la société Guiter SA (Guinéenne de Terrassement Routier) qui travaillent sont descendus sur le terrain ce lundi 29 avril. Ils étaient pour la circonstance de nombreux journalistes de la localité.
« Nous comprenons effectivement les préoccupations des populations. Ils doivent comprendre que les travaux que nous menons à Banakoroda sont réalisés conformément aux normes dictées par le cahier de charges. Ce ne sont en aucun cas des décisions unilatérales de l’entreprise Guiter. Aujourd’hui, nous suivons les normes de la CEDEAO en matière de voiries urbaines. Notre objectif est de construire des routes qui ne soient pas submergées par les eaux. Car si nous posons des revêtements bitumineux et qu’ils se retrouvent ensuite sous l’eau, cela signifie que le travail a été mal exécuté. La durabilité et la longévité de ces infrastructures dépendent de la qualité et des normes définies par le cahier des charges », a dit à nos micros, Moussa Camara, responsable des affaires extérieures et des relations communautaires de Guiter S.A.
Avant d’ajouter que ceci : « Partout où nous avons sillonné avec vous la presse, on n’a pas vu d’eau stagner. Ceci dit, nous parlons de stagnation lorsque l’eau est sur la voirie que l’entreprise a en charge de réaliser mais s’il y’a autre ce n’est pas l’entreprise. Parce qu’il faut que les soubassements des habitations correspondent au niveau édicté par le cahier de charge en termes de caniveaux et de cunettes. Dans ce cas, les populations doivent faire des efforts dans le cadre de l’amélioration des habitations ».
Pour ce qui est de l’avancement du projet, Moussa Camara précise que toutes les transversales et la ligne 1 sont à 90% bitumées. « La ligne 1 est longée par les caniveaux et cunettes. Toutes les transversales sont goudronnées. La ligne 2 quant à elle, s’apprête à recevoir sa couche de goudron. Le décapage s’effectue actuellement sur les deux nouvelles rues instaurées dans le projet » précise le responsable des affaires extérieures et des relations communautaires de Guiter S.A.
Makhissa Soumah