Depuis quelques mois, un groupe de gang dénommé « 250 microbes sème la terreur et crée des troubles et de surcroît règne en maîtres absolu dans le quartier Tobolon, secteur Mathossyah, commune urbaine de Dubréka. Ce gang, en majorité des enfants, tue et blesse presque tout sur son passage. Malheureusement, personne n’ose les dénoncer.
Aux dires de Lansana Camara, chef du secteur Alayabouya, le quartier est pris en otage par ces jeunes de 15 ans. A l’en croire, ils ont des armes blanches à l’aide desquelles ils ont blessé une dizaine et tué deux personnes.
Ce mardi 14 mai, tout est parti d’une kermesse au cours de laquelle le groupe dénommé « 250 » voulait soutirer 500.000fg comme quota aux organisateurs. Les fauteurs de troubles chassés de la soirée, le quartier en paye le prix fort à travers des violences infligées aux habitants. Armés de machette, couteau, cailloux et autres armes blanches, ce conflit s’est transformé en confrontation entre le groupe de Tobolon et celui de Keitayah.
Un jeune du quartier interrogé par les médias sous couvert de l’anonymat explique : « Depuis la période des vacances passées, un groupe de jeunes s’est créé ici. Il se fait appeler « 250 ». Ce groupe a presque effrayé presque tout Kagbelen presque. Quand ils apprennent qu’il y a un événement, ils viennent gâcher la fête, blesser les gens et brigander la foule. Ce samedi, ils sont venus à la kermesse d’une école dénommée groupe scolaire Mariama Camara pour tenter de racketter 500.000 fg aux organisateurs. Cette fois-ci on les a repoussés et c’est suite à ce mécontentement qu’ils ont décidé de récidiver.«
Aux dires des habitants, dans cette altercation, Amadou Touré, motard de profession, âgé de 18 ans, y a perdu la vie. « C’est aux environs de 2h qu’on a appris que mon neveu est décédé et qu’il est au carrefour. Arrivé sur place, on l’a trouvé couché au beau milieu du carrefour. Les autorités ont fait le constat mais il était déjà mort depuis ».
Mohamed Camara, lui, a heureusement échappé à la mort, mais il a été blessé à coup de lame sur presque tout le corps par les éléments du gang qu’il a rencontré sur son chemin au retour d’une promenade.
Aux dernières nouvelles, un autre groupe de certains ressortissants du quartier à majorité jeunes a été créé pour contrer les gangs.
Amadou Diallo