Le préfet de Boké, Colonel Sény Silver Camara a conféré ce jeudi, 28 juillet 2022, avec les sous-préfets, conseillers communaux, sous-préfets, responsables des services de défense et de sécurité, femmes et jeunes leaders ainsi que des groupements féminins et structures de jeunesse.
Objectif, échanger autour du développement de la préfecture de Boké, s’entendre et s’atteler aux actions de développement local.
D’entrée, le maire de la commune urbaine de Boké, Mamadouba Tawel Camara demande la population de faire face à l’assainissement de la ville qui coûtait à la Mairie 45 millions de francs guinéens.
La préfecture de Boké, rappelle le maire, devrait être la vitrine de toute la Guinée.
Par ailleurs, le maire réitère le soutien indéfectible de la population de Boké à soutenir les actions de développement prônées par le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya.
Et d’informer qu’une des sociétés de la place s’est engagée à accompagner les autorités administratives dans l’assainissement de la ville.
Le Chef de quartier de Baralandé, Bah Momo se dit prêt à accompagner la préfecture et la commune urbaine de Boké dans la propreté de ville à partir du jeudi prochain.
En tous les cas, il promet d’élargir les séances d’information et de sensibilisation de la jeunesse par rapport à l’adhésion totale de la population aux initiatives présidentielles.
Dans sa communication, le préfet a invité les élus, les femmes et la jeunesse à prendre conscience du rôle qu’ils doivent jouer dans le développement de leur collectivité.
Au cours de ce tête-à-tête, le préfet appelle la population à l’acceptation, l’amour du prochain, u respect des croyances, l’entente, la solidarité et l’harmonie pour soigner l’image de marque de la préfecture de Boké dont il gère les destinées depuis près de 5 mois.
Il rappelle que le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya a donné un bel exemple en s’investissant dans l’assainissement des villes du pays y compris la capitale Conakry.
Plus loin, il se dit satisfait de la jeunesse qui, peu à peu, est en train de se démarquer en se passant de mauvaises pratiques (manifestations de rue et barricades).
La jeunesse de Boké, souligne le préfet, «Est prête à soutenir les actions de développement et l’unité des fils de Kakandé, autre appellation mystique de Boké qui souffre du 11 ans de retard.
La préfecture de Boké, indique le préfet, «A dépassé la phase de développement, de querelles, d’hostilités, de violences et de vandalisme.»
En outre, Colonel Sény Silver Camara exhorte la jeunesse à la formation académique, professionnelle et à l’apprentissage des différents corps de métiers en vue de répondre aux exigences du marché d’emploi.
La fainéantise, fait savoir le premier responsable de la préfecture, réside dans la délinquance, la vanité, le vol, la prison.
Parlant des opérations d’assainissement, le préfet a réagi par rapport aux rumeurs faisant état de l’envoi d’une somme d’argent à Boké pour accepter les manifestations.
Séance tenante, Seydou Coumbassa du Comité de veille et porte-parole de la jeunesse s’est défoulé : «Jeunes de Boké, prenons conscience des 11 ans de retard. Cessons d’ériger des barricades nocturnes contre les délestages dans les quartiers. Tournons la page et faisons face au développement de notre collective. Mobilisons pour la propreté et la sécurisation de notre ville, retirons de la politique et des manifestations inutiles…»
Présentes à la rencontre, les femmes invitent la jeunesse à s’unir pour lutter contre l’insécurité et la prolifération des cabarets et taudis servant d’abri pour les drogueurs.
A la rencontre, le président du CPD (Conseil préfectoral de Développement), Mamadouba Oscar Coumbassa invite le délégué communal de la jeunesse à établir une liste des jeunes à envoyer dans les écoles professionnelles et dans les sociétés minières.
La jeunesse de Boké, selon son délégué Communal, Cheick Tidiane Diallo, «Est en pleine restructuration pour lutter contre les manifestations nocturnes.»
Pour l’assainissement de la ville, il sollicite l’obtention d’équipements et de matériels de travail.
Mamadouba Camara