Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exprimé lundi son inquiétude face à l’enlèvement d’au moins 50 femmes au Burkina Faso les 12 et 13 janvier et a appelé à leur libération immédiate et inconditionnelle.
« Je suis alarmé que des dizaines de femmes à la recherche de nourriture pour leur famille aient été enlevées en plein jour, dans ce qui pourrait être la première attaque de ce type ciblant délibérément des femmes au Burkina Faso », a déclaré Volker Türk dans un communiqué de presse.
« J’appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les femmes enlevées et aux autorités nationales de mener rapidement une enquête efficace, impartiale et indépendante pour identifier les responsables et leur demander de rendre des comptes », a-t-il ajouté.
Enlèvements commis par des groupes armés
Les enlèvements ont eu lieu à environ 15 kilomètres du village d’Arbinda, dans la région du Sahel, et auraient été commis par des membres de groupes armés.
Arbinda est l’une des nombreuses villes et villages du nord du Burkina Faso assiégés par des groupes armés depuis début 2019, ce qui rend extrêmement difficile l’accès des habitants à la nourriture, à l’eau et à d’autres biens et services de base.