Covid-19 : feu vert de l’OMS pour le Nuvaxovid, le vaccin sans ARN messager de Novavax

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OMS
Une personne se fait vacciner contre la Covid-19 en Afrique

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné, mardi, son feu vert au Nuvaxovid, un vaccin contre le nouveau coronavirus fabriqué par le laboratoire américain Novavax.

L’agence sanitaire mondiale de l’ONU indique avoir émis  une autorisation à sa liste d’utilisation d’urgence (EUL) pour Nuvaxovid, suite à son évaluation et à son approbation par l’Agence européenne des médicaments (EMA) plus tôt dans la journée. Le nouveau vaccin a été mis au point par Novavax et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI).

Il s’agit du produit d’origine du vaccin Covovax qui a été inscrit sur la liste des produits à usage urgent de l’OMS le 17 décembre dernier. Contrairement à d’autres vaccins, le Nuvaxovid n’a pas besoin d’être conservé à des températures très froides, mais seulement entre 2 et 8 °C, ce qui pourrait permettre de le transporter et de l’administrer plus facilement dans certains pays en développement.

Le Groupe consultatif stratégique d’experts de l’OMS sur la vaccination a également émis des recommandations de politique générale pour Nuvaxovid/Covovax.

Vaccins à protéines sous-unitaires contre la Covid-19

Nuvaxovid utilise une technologie plus classique que celles employées pour les vaccins déjà autorisés. Contrairement à ceux de Pfizer et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager (ARNm), et ceux Johnson & Johnson et AstraZeneca à vecteur viraux, ce cinquième sérum utilise un troisième processus dit « sous unitaire ». Le vaccin doit être administré en deux doses espacées de trois semaines.

Le protocole d’utilisation d’urgence (EUL) permet d’évaluer l’adéquation de nouveaux produits de santé en cas d’urgence de santé publique. Il s’agit de veiller à ce que les médicaments, vaccins et produits de diagnostic soient disponibles le plus rapidement possible pour faire face à la situation d’urgence, tout en respectant les stricts critères d’innocuité et d’efficacité.

Dans le cadre de l’EUL, le fabricant doit s’engager à continuer à produire des données pour que le vaccin soit pleinement homologué et préqualifié par l’OMS. Lors du processus de préqualification, l’OMS évaluera en continu les données cliniques supplémentaires issues des essais et du déploiement du vaccin afin de s’assurer que celui-ci répond aux normes de qualité, d’innocuité et d’efficacité nécessaires afin qu’il soit plus largement disponible.

A la date du 20 décembre 2021, un total de 8.387.658.165 doses de vaccin ont été administrées dans le monde, dont la majorité dans les pays riches.
La pandémie a fait au moins 5,35 millions de morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2019. Selon un décompte établi mardi par l’OMS, près de 274 millions de cas de Covid-19 ont été confirmés dans le monde.

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Si vous ne pouvez pas lire ce message cliquez ici Le contenu APO peut être reproduit sans autorisation. Also available in English Human Rights Watch (HRW) COMMUNIQUE DE PRESSE Guinée : Avancées significatives au procès du massacre de 2009 14 ans après le massacre du stade, plus de 50 victimes ont enfin été entendues, mais le soutien international reste nécessaire NEW YORK, États-Unis d’Amérique, 25 septembre 2023/ — Au cours de l’année écoulée, plus de 50 victimes du massacre brutal du stade de Guinée en 2009 ont été entendues par des juges en présence de 11 accusés, dont l’ancien président guinéen ; Ce procès est un exemple rare de mise en œuvre de l’obligation de rendre des comptes au niveau national pour des suspects de haut niveau, et devrait inspirer d’autres efforts similaires en matière de justice ; Les partenaires internationaux peuvent contribuer à garantir l’équité et l’efficacité de ce procès, notamment en fournissant des ressources adéquates, en assurant un suivi et en apportant leur soutien aux procédures. Le procès historique, devant un tribunal guinéen, du massacre brutal de manifestants pacifiques en 2009 dans la capitale du pays progresse de manière significative, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui à l’occasion de la publication d’un document de questions-réponses sur ces événements. Le 28 septembre 2023 marque le premier anniversaire de l’ouverture de ce procès et le quatorzième anniversaire de l’attaque des forces de sécurité, au cours de laquelle plus de 150 personnes ont trouvé la mort et de nombreuses femmes ont été violées. Le procès, qui a fait l’objet d’une suspension judiciaire en août et en septembre, doit reprendre le 3 octobre. « Au cours de l’année écoulée, plus de 50 victimes de l’horrible massacre du stade de Guinée et chacun des 11 accusés, y compris l’ancien président et des ministres guinéens, ont été entendus lors du procès », a déclaré Elise Keppler, Directrice adjointe du programme Justice internationale à Human Rights Watch. « Le procès est un effort de justice historique pour les victimes et pour le pays, et devrait contribuer à inspirer d’autres efforts de mise en œuvre de l’obligation de rendre des comptes au niveau national ailleurs dans le monde. » Le document de questions-réponses détaille les points suivants : L’identité des 11 accusés et leurs droits pendant le procès. L’état d’avancement de la procédure et les prochaines étapes de celle-ci. Le rôle des victimes dans le procès. La diffusion et la couverture médiatique des débats. Les défis à relever en matière de ressources et de sécurité. La manière dont les entités internationales peuvent contribuer à promouvoir le déroulement équitable et efficace du procès. Le contexte politique actuel en Guinée. Ce procès est le premier de ce type s’agissant de violations des droits humains de cette ampleur en Guinée et un rare exemple à l’heure actuelle de mise en œuvre de l’obligation de rendre des comptes au niveau national pour des atrocités impliquant des suspects de haut niveau, a déclaré Human Rights Watch. Le procès a focalisé l’attention de toute la nation, notamment en raison de la diffusion des débats en direct. « Ce procès doit continuer à être encouragé, suivi de près et soutenu par les acteurs de la scène internationale, notamment la Cour pénale internationale, les Nations Unies et les donateurs », a déclaré Elise Keppler. « Les victimes et leurs familles font campagne depuis longtemps pour la tenue d’un tel procès, et méritent que les responsables du massacre rendent compte de leurs actes ». Distribué par APO Group pour Human Rights Watch (HRW). SOURCE Human Rights Watch (HRW)

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