Les patrons de la Société Minière de Bauxite, ont rencontré les médias le jeudi 17 février 2022 pour passer en revue les réalités de ladite société dans tous ses compartiments. Une occasion mise à profit par le Directeur général adjoint, Ismaël Diakité pour peindre avec brio le tableau
Dans son exposé, le conférencier a invité les professionnels des médias à aller à la source pour recueillir des informations réelles. Une démarche est un véritable gage de relations de bonne confiance entre les médias et les acteurs économiques. C’est du moins l’argumentaire placé par le conférencier.
A l’entame, le DGA fait savoir que « Nous sommes une société citoyenne et une société conventionnelle. Du fait de cela, seule la matérialité des choses compte, donc des informations réelles. Il n’y a pas de mines sans investissements. Il n’y a pas d’investissement sans compte rendu, sans redevabilité vis-à-vis des actionnaires… »
Et, dans la même logique, il fait savoir que la presse dans sa globalité est une partie prenante dans le domaine de la rédevabilité.
Raison pour laquelle, Ismaël Diakité, le DGA de la SMB au cours de son intervention devant les journalistes a exprimé le souhait de la pérennisation de ce gendre de rencontres périodiques avec les médias afin que ceux-ci soient imprégnés de la réalité car il estime que les journalistes doivent privilégier les factuelles.
Après cette mise au point, le DGA dans une démarche pédagogique attestant sa maitrise du monde minier, a fait savoir que le projet SMB démarré en 2015 a créé plus de 20.000 emplois directs qui, depuis lors, ont généré plus d’un milliard de dollars à titre de contribution directe à l’économie guinéenne.
Ismaël Diakité, en fin connaisseur du secteur extractif guinéen, explique la procédure de par étape de l’extraction à la vente du minerai : utiliser les intrants pour abattre le minerai, le mettre à la disposition de ceux qui vont le transporter. « On décape, on explose, on ameublit, on fait des tas et quelqu’un vient prendre par des camions ou par les chemins de fer pour arriver au port. Ça a un prix. Parce qu’entretemps, il y a des coûts qui ont été intégrés. », explique-t-il avant de continuer le mécanisme en ces termes « De là encore, la mer commence après le port : ce sont les barges qui transportent le minerai jusqu’au point de trashipman ; au point de transbordement où les navires viennent accoster il y a un prix. Ensuite on l’embarque dans le bateau, c’est en ce moment que le FOB intervient. Et c’est là où les éléments du commerce international s’intègrent dans le prix ».
S’agissant de la concurrence entre les entreprises exploitant la bauxite dans la région, il appuie son argumentaire d’abord sur la teneur en indiquant quand chez les autres, celle-ci est 50% , le sol extrait par la SMB se trouve à une teneur entre 43% et 44%. Un autre élément fondamental faisant la différence dont il a fait mention est la technologie utilisée pour extraire le minerai.
Par ailleurs, en abordant la question sur la transformation de la bauxite en Guinée, le N°2 de la SMB affirme que celle-ci fait l’objet d’une convention spécifique qui a été signée à la même période que la signature de la convention concernée. Ainsi, à l’en croire, les études environnementales se font sur la base des sites alloués et sur la base de la quantité d’eaux qui va être utilisée pour la circonstance. « Les études sur les dangers et les menaces, avertit M. Diakité, doivent être faites avec la plus grande finesse ».
La SMB, selon son DGA, est en train de mettre à jour l’ensemble des études qui sont requises pour que l’usine soit moins polluante et crée moins de dangers à la fois pour la nature mais également pour les populations environnantes.
Et de poursuivre, « …notre actionnaire majoritaire Weiqiao, qui dispose une technologie assez performante, est le plus grand propriétaire d’usine privée de transformation en Chine ».
« Un travail qui est complètement différent du travail d’implantation de la convention signée et nous continuons à l’appliquer » promet-il.
Makoura Camara et I. NDIAYE