L’industrie pétrolière et gazière du Niger d’ici 2025 devrait représenter environ 24% du PIB, 45% des recettes fiscales et 68% des exportations ainsi que 8% à 12% de l’emploi formel au Niger |
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 8 février 2022/ — La Chambre africaine (www.EnergyChamber.org) de l’énergie conduira une délégation au Niger pour la conférence de la CEDEAO sur les mines et le pétrole à Niamey, Niger, du 16 au 18 février 2022. Sur l’ordre du jour, seront des discussions mettant en évidence les opportunités importantes que le Niger offre aux investisseurs, explorateurs, sociétés de services et sociétés d’ingénierie dans les secteurs du pétrole et du gaz, des mines et de l’énergie. Les discussions porteront également sur l’impact transformationnel que le secteur pétrolier et gazier est susceptible d’apporter a l’économie du Niger au cours des prochaines décennies, ainsi que sur les moyens par lesquels le gouvernement peut continuer à améliorer l’environnement des affaires pour attirer encore plus d’investissements énergétiques, avec une concentration sur la création d’emplois bien rémunérés pour la population jeune du Niger. L’industrie pétrolière et gazière du Niger d’ici 2025 devrait représenter environ 24% du PIB, 45% des recettes fiscales et 68% des exportations ainsi que 8% à 12% de l’emploi formel au Niger. Les réserves pétrolières actuelles du Niger sont estimées à 3,754 millions de barils de réserves de pétrole en place et à 957 millions de barils de réserves de pétrole récupérables. Les réserves actuelles de gaz en place sont estimées à 34 milliards de mètres cubes avec des réserves récupérables de 24 milliards de mètres cubes. Une nation prête à accueillir d’importants investissements pétroliers et gaziers Le Niger, sous la direction du président, S.E. Mohamed Bazoum, est en ligne pour devenir une destination attrayante pour les investissements pétroliers et gaziers. Le gouvernement est en train de prendre des mesures concret aggressive afin de préparer le terrain pour un boom de plus l’exploration d’hydrocarbures dans ses bassins prolifiques, comme ainsi que développer des infrastructures pour connecter le Niger en tant que producteur avec les marchés de la sous-région et du monde. La production du pétrole des champs de la CNPC du bassin d’Agadem pour l’export est attendu des mi-2023 quand le pipeline Niger-Bénin de 1 275 km sera achevé, plus tôt que prévu et malgré les retards liés à la pandémie de Covid-19. Cela témoigne également du succès de l’approche du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, S.E Mahamane Sani Mahamadou, consistant à impliquer en permanence toutes les parties prenantes dans le projet de pipeline, afin de s’assurer que les retards sont évités. Le pipeline une fois achevé, fera passer la production quotidienne du Niger de 20 000 barils par jour à 110 000 barils par jour. Le coût relativement faible du baril (USD 15) de production du Niger et un pipeline d’exportation accompli devraient agir comme un magnat pour les nouveaux entrants intéressés par les 41 blocs actuellement disponibles au Niger. Le gouvernement finalise un examen de sa superficie existante, en vue d’introduire une réglementation qui facilitera l’acquisition sismique et encouragera le forage. SIPEX, une filiale à 100 % de la SONATRACH algérienne et de l’indépendant britannique Savannah Energy, sont d’autres acteurs performants de l’industrie nigérienne en amont. La procédure d’attribution des blocs pétroliers au Niger est rapide et transparente. Savannah et SIPEX ont récemment reçu l’approbation du gouvernement pour des extensions en un temps record de leurs PSC, garantissant la stabilité contractuelle et l’engagement du gouvernement à fournir aux explorateurs les bonnes condition pour le développement des actifs. Savannah a identifié au total 146 cibles d’exploration potentielles à envisager de forer à l’avenir et a obtenu des taux de réussite de 100 % sur cinq puits forés après sa première campagne de forage d’exploration en 2018. La superficie du bassin du Rift d’Agadem explorée par la CNPC a des réserves récupérables 2P estimées à 815 millions de barils et un taux de réussite de l’exploration de 81 %. S’ajoutant aux conditions d’investissement favorables, le régime fiscal en place, qui comprend l’exonération de la TVA et des droits de douane (pour la phase d’exploration et les cinq premières années d’exploitation), la Taxe Pétrolière est entre 40% et 60%, un taux de redevance de 12,5 % et un taux d’arrêt des coûts de 70 % est très compétitif par rapport à l’échelle mondiale. En novembre 2021, lors de son discours d’ouverture à la Semaine africaine de l’énergie (African Energy Week 2021) au Cap, le ministre Mahamane Sani Mahamadou a annoncé une forte poussée de son gouvernement vers la monétisation du gaz. Cela devrait inclure des projets de transformation du gaz en électricité, ainsi que le développement d’infrastructures de pipelines vers les marchés du nord du Nigéria. « Doté de son potentiel de production de pétrole et de gaz, de taux de réussite élevés dans l’exploration pétrolière, d’un régime fiscal attractif, de coûts opérationnels relativement faibles et de diverses politiques énergétiques déjà en place, le Niger devient rapidement le meilleur exemple de ce qui doit être fait pour attirer les investissements et faire cela profiter à tout le monde dans le pays », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie. Accroître l’accès à l’électricité Alors qu’autrefois le Niger importait 80 % de son l’électricité, il n’importe plus que 60 % de son électricité, et la tendance devrait continuer a se poursuivre vers l’autosuffisance. Cela représente une opportunité pour les développeurs de projets, les entreprises énergétiques, les organisations et les financiers pour accroître l’accès à l’électricité pour des millions de personnes qui n’en ont pas. Le Niger a pris des mesures pour améliorer l’accès à l’électricité, telles que les stratégies nationales d’accès à l’électricité telles que le Document de politique nationale de l’électricité (DPNE) et la Stratégie nationale d’accès à l’électricité, accompagnées d’un Schéma directeur d’accès à l’électricité à l’horizon 2035. Le Niger a également ratifié la Charte de l’énergie (1991) et la Charte internationale de l’énergie en 2015. Le Traité sur la Charte de l’énergie représente un instrument international garantissant la protection des investissements. En plus des investissements pétroliers, le Niger continue a recevoir de plus en plus d’opportunités d’investissement dans l’énergie solaire avec l’espoir d’augmenter l’électrification du pays. Les différents projets en cours comprennent: le Projet d’accès à l’électricité solaire au Niger (NESAP) financé par la Banque mondiale, le Projet d’accélération de l’accès à l’électricité au Niger (HASKÉ) approuvé le 10 décembre 2021 par la banque mondiale d’un montant de 317,5 millions de dollars pour soutenir l’électrification du réseau, des mini-réseaux solaires photovoltaïques et l’électrification solaire hors reseau. Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.
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