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Les jeunes sont 50% plus susceptibles de penser que le monde s’améliore au fil du temps (UNICEF)

Abdoulaye NDiaye by Abdoulaye NDiaye
19 novembre 2021
in Actualités, Environnement, Societé
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Les jeunes sont 50% plus susceptibles de penser que le monde s’améliore au fil du temps (UNICEF)
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© UNICEF/Raphael Pouget
Selon un sondage de l’UNICEF, les enfants et les jeunes restent pleins d’espoir et plus ouverts sur le monde que les générations précédentes.

Les enfants et les jeunes sont 50% plus susceptibles que leurs aînés de considérer que le monde s’améliore de génération en génération, selon une nouvelle enquête internationale réalisée par l’UNICEF en partenariat avec Gallup et publiée à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

« Dans le monde actuel, les raisons d’être pessimiste ne manquent pas : changements climatiques, pandémie, pauvreté et inégalités, hausse de la défiance, essor des nationalismes. Mais voici une raison d’être optimiste : les enfants et les jeunes refusent de voir le monde de manière aussi sombre que les adultes », a déclaré Henrietta Fore, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

En pleine pandémie de Covid-19, les jeunes générations sont également plus enclines à faire confiance aux scientifiques et à plébisciter la coopération internationale

Cette enquête montre que les jeunes sont également plus susceptibles de juger l’enfance d’aujourd’hui meilleure que celle d’hier : une écrasante majorité d’entre eux estime en effet que, de nos jours, les enfants sont en meilleure santé, mieux éduqués et plus protégés physiquement que la génération de leurs parents.

« Par rapport aux générations précédentes, les jeunes d’aujourd’hui gardent espoir, sont bien plus ouverts sur le monde et déterminés à le rendre meilleur. Les jeunes générations sont certes inquiètes pour l’avenir, mais elles considèrent aussi qu’elles font partie de la solution », a signalé la cheffe de l’UNICEF.

Loin d’être naïfs

Pourtant, malgré cet optimisme affiché, les jeunes sont loin d’être naïfs : ils ne tolèrent plus l’inaction face aux changements climatiques, se montrent critiques vis-à-vis des informations qu’ils consomment sur les réseaux sociaux, et sont confrontés à des épisodes de déprime et d’anxiété.

Ils sont nettement plus susceptibles que leurs aînés de se considérer comme des citoyennes et des citoyens du monde, et également plus enclins à plébisciter la coopération internationale comme moyen de résoudre des défis tels que la pandémie de Covid-19.

Réalisée dans le cadre du projet L’Enfance en évolution, cette enquête est inédite en son genre : en effet, c’est la première fois que l’on sonde différentes générations pour décrypter le regard qu’elles portent sur le monde et sur l’enfance à l’heure actuelle.

Plus de 21.000 personnes réparties en deux tranches d’âge (15-24 ans et 40 ans et plus) ont été interrogées dans 21 pays. Des sondages nationalement représentatifs et portant sur toutes les catégories de revenus ont été réalisés dans plusieurs pays, tous continents confondus (Afrique, Asie, Europe, Amérique du Nord et Amérique du Sud).

Deux fois plus susceptibles de se ressentir citoyen du monde

Dans l’ensemble, les statistiques font apparaître les jeunes générations comme des produits de la mondialisation. Par exemple, les jeunes (39%) sont en moyenne deux fois plus susceptibles que leurs aînés (22%) de ressentir un ancrage mondial plutôt que national ou régional.

Plus l’on monte dans l’échelle des âges, plus cette affirmation perd de sa pertinence : pour chaque palier d’un an franchi, les répondants sont en moyenne environ 1% moins susceptibles de se considérer comme des citoyens du monde.

L’enquête, réalisée durant la pandémie, révèle par ailleurs que les enfants et les jeunes se fient généralement davantage aux pouvoirs publics nationaux, aux scientifiques et aux organes de presse internationaux, qu’ils considèrent comme des sources d’informations fiables.

Par ailleurs, les chiffres le prouvent, les jeunes d’aujourd’hui sont conscients des problèmes qui agitent le monde actuel :

•    La majeure partie des jeunes générations juge qu’Internet comporte des risques graves pour les enfants : risque d’exposition à des contenus à caractère sexuel ou violent (78%) ou risque de harcèlement (79%).
•    Seuls 17% des jeunes déclarent avoir « tout à fait » confiance dans les informations véhiculées par les réseaux sociaux.
•    Si dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, 64% des jeunes interrogés estiment que les enfants auront une meilleure situation économique que leurs parents, les jeunes des pays à revenu élevé n’ont qu’une confiance toute relative dans le progrès économique. Dans ces pays, moins d’un tiers des jeunes répondants est d’accord avec l’affirmation qui précède.
•    Plus d’un tiers des jeunes déclare ressentir souvent de la nervosité ou de l’anxiété, et près d’un jeune sur cinq dit se sentir souvent déprimé ou n’avoir goût à rien.
•    En moyenne, 59% des jeunes déclarent que les enfants d’aujourd’hui sont plus exposés que leurs parents à la pression de réussir.

Les jeunes réclament des progrès plus rapides

Le sondage montre également que les jeunes réclament des progrès plus rapides dans la lutte contre les discriminations, davantage de coopération entre les pays, et une oreille attentive de la part des décideurs :

•    En moyenne, près de trois quarts des jeunes qui ont conscience des changements climatiques pensent que les gouvernements devraient agir de manière décisive pour y remédier. Cette proportion est encore plus élevée dans les pays à faible revenu et les pays à revenu faible à intermédiaire (83%), là où l’on estime que l’impact des changements climatiques sera le plus fort.
•    Dans quasiment chaque pays sondé, la vaste majorité des jeunes estime que leur pays serait mieux protégé contre des menaces comme la COVID-19 si les gouvernements travaillaient de concert plutôt que chacun de leur côté.
•    Les jeunes affichent un soutien plus fort aux droits des personnes LGBTQ+, les jeunes filles étant en première ligne du combat pour l’égalité.
•    En moyenne, 58% des 15-24 ans estiment qu’il est très important que les responsables politiques écoutent les enfants.

L’enquête de l’UNICEF souligne l’importance d’écouter la nouvelle génération et de comprendre ses points de vue

Écouter directement les jeunes

« Comment savoir quelles sont les préoccupations des jeunes si nous ne leur demandons pas ? », a déclaré Joe Daly, associé senior chez Gallup.

« Les enfants d’aujourd’hui sont les dirigeants de demain ; il est crucial que les adultes fassent leur part pour que nos enfants héritent d’un monde meilleur ».

L’enquête fait ressortir des points de convergence forts entre les jeunes générations et leurs aînés : climat, importance de l’éducation, collaboration mondiale et capacité d’action des enfants, notamment. Par contraste, l’optimisme, l’ouverture au monde et la reconnaissance de progrès historiques comptent parmi les points de divergence les plus profonds.

« Si cette étude brosse un tableau nuancé des fractures générationnelles, une image ressort néanmoins clairement : les enfants et les jeunes incarnent bien plus aisément l’esprit du XXIe siècle que leurs parents », a déclaré Henrietta Fore.

« L’UNICEF s’apprête à célébrer le mois prochain son 75e anniversaire, et à la veille de la Journée mondiale de l’enfance, il est essentiel que nous écoutions directement les jeunes nous parler de leur bien-être et de la manière dont leur vie change ».

Célébrée chaque année le 20 novembre, la Journée mondiale de l’enfance vise, d’une part, à rappeler que des millions d’enfants sont toujours privés de leur droit à la santé, à une alimentation saine, à l’éducation et à la protection, et, d’autre part, à rendre la voix des jeunes indispensable dans tout débat touchant à leur avenir.

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