La commune urbaine de Boké a organisé ce mardi, 19 mars 2024, dans ses locaux, une session de formation des acteurs locaux (Chefs de quartiers, présidents de districts, structures de jeunesse et de femmes).
L’initiative vise à aider les concernés à s’imprégner des techniques de mobilisation des recettes pour contribuer au développement local.
Au cours de la journée, il a été question de présenter le système de suivi et d’évaluation participative au bénéfice des populations des collectivités locales de la préfecture de Boké.
Pour le maire de la Commune urbaine de Boké, cette journée de réflexion est le fruit d’une rencontre récemment organisée par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), à travers l’Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC), au Gouvernorat de Boké.
Le Coordinateur de l’ONG Vision Sans frontières, Madiba Guirassy, a été mise à contribution pour la réussite de cette journée de réflexion.
Selon honorable Mamadouba Tawel Camara, « C’est dire que les collectivités et districts constituent la cheville ouvrière du développement de la préfecture de Boké. »
Pour lui, il serait important que les acteurs locaux soient imprégnés des techniques de mobilisation des recettes pour aider la Mairie à élaborer un budget participatif tenant en compte les préoccupations majeures des quartiers et districts.
Cette phase, d’après le Maire, fait partie des réformes engagées par le CNRD dans le domaine de la rectification institutionnelle, d’où la nécessité d’impliquer les organisations de la société civile, les structures juvéniles et féminines dans le choix des projets communautaires de développement.
Pour El Hadj Dembo Amirou Dramé, le tout nouveau Chef de quartier de Correrah, l’initiative permettra de créer l’émulation et l’amour entre les citoyens des quartiers.
En ses termes, le Chef de quartier de Correrah invite ses compatriotes à un changement de comportement pour aider la préfecture de Boké à rayonner et à faire peau neuve en matière de développement.
De son côté, le Secrétaire général de la Commune urbaine de Boké, Mamadouba Yakha Camara a rappelé que : « Le budget participatif, à la différence de celui appelé ‘’Classique’’, a plus d’importances pour les communautés parce qu’il permet de prendre en compte les préoccupations des citoyens pour booster le développement communautaire de nos collectivités locales… »
A noter que les projets identifiés par les acteurs seront remontés à l’ANAFIC pour le financement, rassure le maire de la Commune urbaine de Boké.
Mamadouba Camara