Quand quelque chose vient de Dieu, dit-on, nous sommes obligés de l’accepter.
Ce matin donc, à Conakry, à peine sortie de mon lit, je lis sur le mur d’une certaine Tigui Doumbouya, une triste nouvelle annonçant la disparition tragique du doyen Kalissa du quotidien national HOROYA.
L’homme faisait partie de la crème des journalistes ressortissants de la préfecture de Boké.
Ce monsieur fut une école pour la plupart des jeunes journalistes sur la plan Culturel et la bonne pratique du monde médiatique.
De par son engagement au développement durable et linguistique des communautés minoritaires de son Kakandé natal, le défunt s’était joint à la Presse Guinéenne dans sa globalité pour réaliser un album pour son ami d’enfance Banfa Fofana du célèbre sorsornet rythme de Boké.
Mais avant, nous nous étions lancés dans la recherche d’un producteur, chacun de ses côtés et finalement, Dieu aidant, un amoureux de la culture à l’occurrence Yves Ma gloire avait décidé d’assurer entièrement la Production de l’album de Banfa Fofana.
Comme indiqué ci-haut, c’est là où nous avons eu l’honneur de découvrir la beauté de la langue Landuma, l’une des langues des communautés dites minoritaires de la Guinée.
Ainsi, la composition d’un morceau dans lequel, l’artiste eut évoqué le dialecte <<Tchègotchè>>.
A l’époque, chez Podium Magazine, le journal culturel de Ibrahima Marco Ibrahima Sory Bah était aussi dans la dynamique des formateurs, à l’image de cet homme qui vient de tirersa révérence.
A ce stade, il nous est très difficile d’écrire RIP sur tes images, tonton Kalissa.
C’est dire que tout être goûtera la mort…
Au nom de tes parents, amis, filles et fils, collaborateurs, repose en paix éternelle, célèbre journaliste et digne fils de Boke.
Que Dieu t’ouvre les portes de son Paradis Firdaw’s !!! Amine !!