Le Secteur minier guinéen, considéré dans un passé récent comme véritable levier du Développement, la Guinée risque d’être planté, voir s’affaisser sous l’effet de l’esprit d’apprentissage de ses nouveaux gestionnaires.
La Guinée, reconnue à cause de la diversité de ses potentialités minières, continue de prendre du recul et peine à rejoindre le concert des pays émergents, véritables destinations des investisseurs miniers.
En Guinée, on a l’impression que le rendez vous est complètement raté, puisque des hauts commis de l’Etat représentant la crème des intellectuels guinéens montrent leurs limites en tentant de répondre aux attentes des pauvres populations guinéennes dont les destinées sont gérées depuis le 5 septembre 2022 par Colonel Mamadi Doumbouya qui, à chacune de ses sorties, dit qu’il a droit à un résultat.
Et parmi ces résultats, la récupération des domaines de l’Etat, la lutte contre la corruption, la sécurisation des personnes et de leurs biens, la refondation de l’Administration publique…
Pour arriver à bout de ces réformes, les notions élémentaires du fonctionnement de cette administration dont il est question, ne doivent pas être ignorées.
C’est dire que les chaînes qui régissent le fonctionnement dans la convivialité, la collégialité dans un climat de sérénité doivent aussi être de mise dans cette lutte intéressant la vie des 13 millions guinéens.
Hélas ! Tout se résume aux pieds des FAN thomas et Supermans qui pensent être dans des films à l’image de Batman ou tout est fiction.
L’Administration, la Bonne Gouvernance ont horreur à l’ignorance, l’incompétence et la médiocrité.
A ce stade, il revient au président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya d’éviter les erreurs du passé, des erreurs qui ont fait chuter la popularité de ses devanciers du Palais SEKHOUTOUREYAH.
C’est parce que, tout simplement, notre pays regorge de cadres pétris de talents et de compétences pour nous tirer du gouffre de la mal gouvernance, de la pauvreté et la malnutrition dont nous sommes victimes depuis des lustres.
Mais du constat, les malversations financières et les fossoyeurs de l’Etat sont impunis malgré les crimes qu’ils commettent.
AU Ministère des Mines et de la Géologie
L’On n’est nullement pas étonné du folklore qui se joue au niveau de ce département piloté par celui qui a séjourné à la tête de la Société Aurifère de Guinée) avant d’être viré.
Faut-il rappeler que depuis sa prise de fonction aucun arrêté ministériel relatif aux demandes d’autorisation d’exploitation de carrières et même les renouvellements de permis de recherches et d’exploitation n’a été signé. Pourtant, ce sont là, des sources de recettes pour le département des mines et toute la Guinée.
ECONOMIE et FINANCES
Parlons à présent du MINISTRE « ROI » DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE ET DU PLAN:
Selon une source digne de foi, au Ministère des finances, de l’économie et du plan, l’actuel Ministre dudit département Monsieur Lanciné CONDÉ commence aussi, à s’illustrer dans une gestion opaque des affaires financières du pays tout en privilégiant l’option ‘’dérogation’’ en lieu et place de l’orthodoxie financière.
De quoi s’agit-il exactement?
Depuis la nomination de cet homme à la tête de ce département, il oppose un refus catégorique au payement de la majeure partie des factures qui lui sont transmises dans le cadre des marchés publics ratifiés entre l’Etat guinéen,les entreprises locales et étrangères.
Dans son bureau, il existe une pile de dossiers de paiement qui ont déjà connu les imputations (ordres de recettes) de la Direction Générale du Trésor Public. Confortablement installé au bureau avec son titre ronflant de docteur sans aucun résultat probant pour le pays.
Pis ! Ce ministre se permet même de renvoyer certains dossiers jusqu’à la reprise de la validation par les services compétents en la matière. Et surtout, ceux qui ont préalablement validé les différents dossiers conformément à la procédure financière légale.
Cette attitude du nouveau ministre des Finances n’est pas sans impact négatif sur la performance et l’efficacité des projets. C’est à cause de cette mesure que le calendrier d’exécution des travaux a provoqué l’asphyxie financière les entreprises adjudicataires des marchés lourdement endettées auprès des institutions financières de la place.
Pour de nombreux observateurs, ce ministre constitue un frein pour le développement socio-économique de la Guinée car soutiennent ils, son département reste et demeure la pierre angulaire de la mise en œuvre des grandes décisions financières du pays.
D’autres analystes en appellent vivement à la sagesse de Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, Colonel Mamadi Doumbouya pour que ce dernier daigne, enfin, se pencher sur cette situation catastrophique empêchant les entreprises à rentrer en possession de leurs dus.
C’est pourquoi, des mesures urgentes méritent d’être envisagées pour remédier à ce dilemme qui déstabilise socialement, économiquement et politiquement notre cher pays, la Guinée.
Bref, un Commis de l’Etat doit toujours garder à l’esprit qu’il gère les affaires publiques qui sont loin d’être un Patrimoine ou un héritage familial.
Affaire à suivre…