Le nouveau directeur général de l’agence nationale de l’aménagement des infrastructures minières (ANAIM), en compagnie de son adjoint et du directeur préfectoral des Mines basé dans la préfecture de Forécariah, vient d’effectuer une de prise de contact dans les installations de la société Ashapura.
Au cours des entretiens si fructueux, le DG de l’ANAIM n’a surtout, manqué de rappeler qu’il est venu prendre contact avec les responsables de la société Ashapura qui manque d’un investissement durable dans sa collectivité d’opération.
Présent sur place, le responsable du Port minéralier de Konta a souhaité la chaleureuse bienvenue à la délégation de L’ANAIM.
Sur le terrain, il a été remarqué que la société Ashapura n’a implanté que des édifices démontables comme pour dire qu’ils ne sont pas encore prêts à investir de manière durable en terre guinéenne.
Pour la direction l’état de l’investissement ne laisse aucun héritages garantie pour la structure au profit des communautés riveraines.
Au delà de la statistique, l’entreprise refuse de donner le type de bateaux qu’elle utilise.
Selon la SGS, la société Ashapura n’a emporté que 1.477.659 tonnes depuis son installation en Guinée zu début de l’année 2020.
Par manque de moyens, cette société a été provisoirement déclarée insolvable le 28 octobre 2014. Cela a conduit à la nomination d’un liquidateur qui est syndic FICADEX afin de procéder à la liquidation des actifs de cette société.
Dans le but de relancer les activités sur cette Mine, l’Etat guinéen a accompagné le syndic dans liquidation de la société Forécariah Guinée Mining dans le processus judiciaire de liquidation et dans ses démarches de consultations.
Au terme d’un appel d’offres compétitif, Ashapura, une société de droit indien, a été retenue comme entité pouvant reprendre le projet, à travers une procédure de redressement judiciaire en vue de le développer.
Parmi les missions principalesde la sociétéAshapura, la réhabilitation du port de Konta afin de permettre l’exploitation des minerais de fer sur un délai de 4 mois, l’expansion de la capacité du port de Konta de 3 à 10 millions de tonnes par an et la modernisation du Port de Konta qui devra être un multi-utilisateurs et multi-usages pour permettre les autres sociétés minières d’évacuer leurs minerais.