Depuis de lustres, la Guinée est affectueusement appelée « scandale géologique en Afrique » ce, à cause de ses potentialités minières, agricoles, touristiques, halieutiques, culturelles, que sais-je encore de cette terre gâtée et bénie de Dieu ?
C’est à cause de tous ces atouts que le pays jadis appelé « LES RIVIÈRES DU SUD » est classé 1er exportateur et 2ème producteur mondial de la Bauxite.
Malgré cet état de fait, elle reste toujours classée parmi les pays les plus pauvres et très très endettés.
N’est-ce pas un paradoxe, pendant que les plus grandes compagnies minières des pays les plus puissants au Monde comme Rusal (Russie), Chalco (Chine), Winning consortium SMB (Franco-Chinois), Rio Tinto (Australie), CBG (Américano-Australien), etc. sont toutes présentes et en pleine activité en Guinée ?
Bien que le pays regorge tant de jeunes diplômés tant au supérieur qu’au technique et professionnel bien qualifiés, la majeure partie de cette force ou classe ouvrière est frappée de plein fouet, par un chômage chronique.
C’est pourquoi, ces compagnies minières ont pris l’habitude d’importer même la main d’œuvre, qu’elle soit qualifiée ou non ceci, en violation flagrante du Code minier en vigueur.
C’est pourquoi, à l’avènement CNRD au pouvoir, plusieurs réformes ont été entreprises par le Gouvernement de la Transition histoire de corriger les manquements constatés dans le secteur minier guinéen.
A l’occasion, un accent particulier a été mis sur l’application du Contenu Local, à travers la signature de protocoles d’accord entre l’État et les sociétés minières sur le respect des engagements et les dispositions légales du Code minier.
Toute chose débouché par l’actualisation de la signature de plusieurs Conventions et Contrats miniers par les entreprises nationales avec les sociétés minières dans les domaines de la sécurité, du service catering dans les sites miniers, de la construction, la fourniture des biens et autres services et les prestations.
Cela va certes, accroître le taux d’employabilité des jeunes guinéens et la réduction drastique du nombre d’expatriés dans les entreprises minières.
Dorénavant, la plupart des postes importants sont occupés par les nationaux et beaucoup de sociétés PME/PMI guinéennes sont aussi créées pour faire recours aux compétences locales et a l’augmentation du nombre d’entreprises nationales, des ONG locales.
En tous les cas, l’heure semble être très opportune pour que la Guinée et les Guinéens commencent à savourer, voir déguster un vrai changement leur permettant de sortir de l’obscurité.