Le nouveau Ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Alpha Bocar Barry a entamé ce vendredi, 25 décembre 2021, une tournée de prise de contact, d’échanges et de constat dans les Écoles professionnelles de la Région administrative de Boké.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Des informations distillées ces dernières heures dans la presse et sur certains réseaux sociaux, au sujet des activités de l’Alliance Guinéenne de la Bauxite, de l’Alumine et de l’Aluminium (AGB2A), tentent vainement de ternir l’image d’AGB2A qui est aujourd’hui la seule société à majorité guinéenne exportant de la bauxite et dont les activités actuelles sont essentiellement gérées et réalisées par des cadres et sociétés sous-traitantes guinéennes. Il faut rappeler aussi qu’AGB2A s’est alliée à ses différents voisins pour appuyer la mutualisation des infrastructures sur le corridor de Boffa. Des accords ont été signés en ce sens avec CHALCO, KIMBO, ASHAPURA, EURASIAN. AGB2A est ainsi à l’origine du lancement des activités du port de KIMBO et à la valorisation de cet investissement.
AGB2A, une société dont la majorité du capital (58%) est détenue par des Guinéens, la société chinoise SD Mining détient 42% des actions sans avoir pu tenir ses engagements contractuels.
SD Mining en tant que société de Travaux Publics, a réalisé les travaux de construction du quai et de la route Minière et certains travaux d’aménagement à la mine. Ces travaux ont fait l’objet d’un prêt initial remboursable de 16 Millions de $. L’ensemble des infrastructures contractuelles n’a pas été réalisé et les infrastructures manquantes, en particulier un pont sur la route nationale, font l’objet d’un contentieux. Le niveau global d’investissement (y inclus ce prêt remboursable) n’excède pas 30 millions de $. Ces montants sont inscrits au bilan de la société.
AGB2A se porte garante du respect de la règlementation concernant les activités minières de ses sous-traitants et est confronté au mépris total de son partenaire SD Mining pour toutes les réglementations guinéennes : sur le statut minier du carburant, sur la régularité des contrats des travailleurs, sur la régularité des équipements utilisés. Cette attitude est une dérive qu’AGB2A ne peut accepter et a été à l’origine de l’arrêt des activités décidées par SD Mining en tant que sous-traitant ; les autres sous-traitants et travailleurs d’AGB2A ont poursuivis les activités dans tous les compartiments ce qui a permis le chargement d’un premier bateau, dans le cadre du partenariat avec Kimbo, dans un temps record .
AGB2A qui, compte à ce jour 730 employés, s’acquitte de ses engagements vis-à-vis de l’Etat mais est confrontée aujourd’hui au détournement de recettes dues à AGB2A par la société chinoise SPIC via une société créée à SINGAPOUR (société RICA) par SD Mining. Plus de 6.5 millions de $ de recettes ont été ainsi détournées vers le compte singapourien de la société RICA/SD Mining sur la base d’un contrat illégal signé avec la société SPIC ce qui handicape terriblement les activités d’AGB2A et sa capacité à faire face à ses engagements. Néanmoins, notre carnet de commande est plein et 2022 sera une bonne année si le sabotage de nos activités cesse. AGB2A rapatrie 100 % de ces recettes en Guinée et ne dispose pas de compte OFF-SHORE. Les comptes d’AGB2A sont audités et tenus dans les règles comptables de l’OHADA.
AGB2A dénonce fermement les procédures parallèles à la médiation initiée par le Ministère des Mines pour trouver une solution au conflit entre partenaires qui aurait dû demeurer une procédure amiable. Ces procédures, initiées par SD Mining avec le soutien de certains responsables avec rang d’officiers de police judiciaire (OPJ), ainsi que la séquestration pendant plusieurs heures de Monsieur Ahmed Kanté, administrateur de la société AGB2A, le mardi 21 Décembre 2021, au moment où le dossier est actuellement traité par les tribunaux sont inacceptables et dangereuses pour la pérennité des activités de l’entreprise.
AGB2A rappelle qu’à ce jour, toutes les procédures cavalières et illégales entamées contre elle, ont fait l’objet de plaintes déposées au niveau de la Présidence, du tribunal du commerce, du haut commandement de la gendarmerie, de la préfecture de Boffa, du district de Soumbouyadi et de la CRD de Tamita, le tout basé sur des diffamations et des contrevérités Sur le plan judiciaire deux jugements ont été rendus par le tribunal du commerce les 13 et 22 décembre 2021 sur la base des même revendications de SD Mining et des dossiers statutaires mis en cause et SD Mining a été débouté les deux fois.
AGB2A, en tant qu’entreprise citoyenne reste concentrée sur le développement de ses activités pour le bénéfice de tous ses employés, des communautés, de l’Etat et de ses partenaires.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné, mardi, son feu vert au Nuvaxovid, un vaccin contre le nouveau coronavirus fabriqué par le laboratoire américain Novavax.
L’agence sanitaire mondiale de l’ONU indique avoir émis une autorisation à sa liste d’utilisation d’urgence (EUL) pour Nuvaxovid, suite à son évaluation et à son approbation par l’Agence européenne des médicaments (EMA) plus tôt dans la journée. Le nouveau vaccin a été mis au point par Novavax et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI).
Il s’agit du produit d’origine du vaccin Covovax qui a été inscrit sur la liste des produits à usage urgent de l’OMS le 17 décembre dernier. Contrairement à d’autres vaccins, le Nuvaxovid n’a pas besoin d’être conservé à des températures très froides, mais seulement entre 2 et 8 °C, ce qui pourrait permettre de le transporter et de l’administrer plus facilement dans certains pays en développement.
Le Groupe consultatif stratégique d’experts de l’OMS sur la vaccination a également émis des recommandations de politique générale pour Nuvaxovid/Covovax.
Vaccins à protéines sous-unitaires contre la Covid-19
Nuvaxovid utilise une technologie plus classique que celles employées pour les vaccins déjà autorisés. Contrairement à ceux de Pfizer et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager (ARNm), et ceux Johnson & Johnson et AstraZeneca à vecteur viraux, ce cinquième sérum utilise un troisième processus dit « sous unitaire ». Le vaccin doit être administré en deux doses espacées de trois semaines.
Le protocole d’utilisation d’urgence (EUL) permet d’évaluer l’adéquation de nouveaux produits de santé en cas d’urgence de santé publique. Il s’agit de veiller à ce que les médicaments, vaccins et produits de diagnostic soient disponibles le plus rapidement possible pour faire face à la situation d’urgence, tout en respectant les stricts critères d’innocuité et d’efficacité.
Dans le cadre de l’EUL, le fabricant doit s’engager à continuer à produire des données pour que le vaccin soit pleinement homologué et préqualifié par l’OMS. Lors du processus de préqualification, l’OMS évaluera en continu les données cliniques supplémentaires issues des essais et du déploiement du vaccin afin de s’assurer que celui-ci répond aux normes de qualité, d’innocuité et d’efficacité nécessaires afin qu’il soit plus largement disponible.
A la date du 20 décembre 2021, un total de 8.387.658.165 doses de vaccin ont été administrées dans le monde, dont la majorité dans les pays riches.
La pandémie a fait au moins 5,35 millions de morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2019. Selon un décompte établi mardi par l’OMS, près de 274 millions de cas de Covid-19 ont été confirmés dans le monde.
Si les employés de l’ANAIM perçoivent régulièrement leurs salaires, tel n’est pas le cas de ses partenaires sous-traitants à savoir les sociétés EGB, ECONOMA, ENABEF. Depuis trois mois, celles-ci n’ont pas eu leur rémunération.
Un cas illustratif: l’entreprise ECONOMA qui fournit des produits d’entretien et de la cuisine qui n’a rien perçu à titre de paiement depuis un trimestre. Idem pour les produits pharmaceutiques, les réactifs et autres matériels pour le laboratoire.
Malheureusement, le comportement de mauvais payeur qu’adopte l’ANAIM ne se limite pas là. Car les travailleurs devant faire valoir leurs droits à la retraite n’ont pas eu accès à leurs indemnités. Le montant de ces indemnités se chiffrant à 1,9 milliards de francs guinéens, du moins ne sont pas décaissés. Alors que la situation de ces pauvres travailleurs urge. Impatiemment, ils attendent leur indemnité.
Sur financement Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et du Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF) en collaboration avec le Comité d’Appui à la Gestion du FODEL (CAGF) de Boffa, le Projet d’Appui à la Gouvernance des Redevances Minières (AGREM), a organisé la semaine dernière, des ateliers de partage d’informations et de renforcement des capacités d’intervention du Bureau exécutif du Conseil Préfectoral de Développement (CPD), des membres du Comité de suivi des Projets FODEL (CSPF), des élus des Collectivités Locales de Boffa-centre, Colia, Douprou, Koba, Lisso, Mankountan, Tamita et Tougnifily dans la préfecture de Boffa.
L’objectif de ces rencontres est de partager des informations sur les activités du CAGF (Comité d’Appui à la Gestion du Fonds FODEL) sur la gestion des Fonds et les Projets en cours d’exécution dans les Communes, renforcer les capacités d’intervention des élus, des cadres du Service Technique de Développement (SPD) et du CAGF de Boffa et des membres des Comités de suivi des Projets FODEL au niveau des communes (Urbaines et rurales de la préfecture de Boffa.
Une façon d’aider ces acteurs à jouer pleinement leurs rôles et responsabilités dans la préparation, l’exécution et le suivi-contrôle des projets sous financement du FODEL.
Dans les huit collectivités locales de la préfecture de Boffa, les participants ont épluché des thématiques liées entre autres, au fonds-FODEL et ses Mécanismes de fonctionnement, à l’exposé sur les activités du CAGF, la planification et la gestion des Projets communaux ainsi que sur les Rôles et responsabilités du CAGF, du Secrétariat permanent, des Comités de suivi des Projets FODEL, des élus locaux et Cadres des services techniques déconcentrés.
Pour la réussite de ces ateliers, les organisateurs de l’évènement ont mobilisé une équipe de facilitateurs composée des Experts du Projet AGREM, des Cadres du Service Préfectoral de Développement (SPD) de Boffa et du CAGF.
Au cours de ces ateliers de partage, les facilitateurs ont exposé avec succès, sur « les modalités de fonctionnement et de gestion du Fonds de Développement économique Local (FODEL), les activités du CAGF de l’installation du bureau en novembre 2020 jusqu’au mois de septembre 2021, la planification et la gestion des Projets Communaux, les rôles et responsabilités des acteurs (élus locaux/STD/, CAGF/Secrétariat permanent et Comités de suivi des Projets FODEL impliqués dans la gestion du FODEL.
A souligner que la préfecture de Boffa, ce sont deux (02) sociétés qui ont contribué aux actions de développement local pour la période 2019 ; les contributions de 2020 et 2021 sont en cours de finalisation avec trois sociétés minières.
A ce jour, cette Préfecture compte 121 projets financés par le FODEL sont en cours d’exécution dans les huit (08) collectivités locales de Boffa dont 52 projets pour les jeunes, 47 pour les femmes, 13 Projets économiques et 9 projets sociaux.
D’où la tenue des ateliers de partage pour éclairer la lanterne des élus locaux sur la gestion des fonds destinés à leurs collectivités respectives.
Au cours des séances, des difficultés liées au non-respect de certaines procédures de gestion ont été constatés et des recommandations ont été formulées.
A noter qu’au terme des ateliers, le Projet AGREM a doté le CAGF de Boffa d’un appareil GPS pouvant localiser et identifier l’ensemble des actions financées par le FODEL dans les Communes (Urbaines et rurales).
Mamadouba CAMARA
Grâce à un appui budgétaire de 34,56 millions de dollars américains, la Banque africaine de développement a permis à la République de Guinée de réaliser d’importants progrès dans la mise en œuvre du programme de riposte à la pandémie de Covid-19, indique le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Banque publié le 10 décembre dernier.
Dans le cadre du Programme d’appui à la réponse au Covid-19 (PARC-Covid19), le gouvernement guinéen a pris en urgence d’importantes mesures sanitaires pour contrecarrer la tendance observée et/ou éviter une détérioration de la situation : distribution de masques et de kits sanitaires composés de savons et chlore aux populations, principalement celles vivant à Conakry et dans les zones frontalières du pays. Par ailleurs, les autorités ont mis en œuvre la stratégie « STOP Covid-19 » en 60 jours dans le but d’interrompre la chaîne de transmission dans la région de Conakry, la capitale.
Les autres mesures prises par le gouvernement ont consisté à consolider le système sanitaire du pays afin d’améliorer la prise en charge des personnes infectées tout en maintenant fonctionnel les autres services de santé. L’État guinéen a également exonéré de droits et taxes les importations d’équipements de santé et produits assimilés entrant dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Cela a facilité l’accroissement des capacités d’accueil avec 1 715 nouveaux lits installés dans les centres dotés d’équipements de dépistage et de prise en charge des personnes infectées.
Afin d’atténuer les effets de la pandémie sur les populations, le gouvernement a mis en œuvre un programme de transfert monétaires aux ménages les plus démunies. Par ailleurs, l’État guinéen a pris en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril à juin 2020 pour les abonnés au tarif social, pour plus de 450 000 bénéficiaires.
Le secteur privé, fortement affecté par les mesures de confinement et la fermeture des frontières décidées au début de la pandémie pour bloquer la chaîne de transmission, a aussi bénéficié de mesures de relances des activités économiques et commerciales. En effet, le gouvernement a accordé le report (pour un trimestre) des charges fiscales et a procédé à l’apurement de plus de 1,1 milliard de francs guinéens (118 000 dollars) de créances envers les fournisseurs intérieurs. Enfin, plus de 5 000 petites et moyennes entreprises ont bénéficié d’avantages fiscaux pour atténuer les effets de la pandémie sur leur activité, et 252 entreprises ont reçu des financements, permettant de sauver quelque 3 693 emplois directs et environ 10 000 emplois indirects.
Le niveau d’exécution du programme est globalement satisfaisant, constate le rapport de la Banque africaine de développement. Toutes les ressources ont été décaissées et tous les produits du programme ont été réalisés.
Abidjan, le 17 décembre 2021 – Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, vendredi à Abidjan, l’octroi d’un prêt de 161,62 millions d’euros au Sénégal pour la mise en œuvre de la phase I du Programme de désenclavement des zones agricoles et minières (PDZAM-1) du nord du pays.
Le prêt est composé comme suit : 117,62 millions d’euros proviendront de la Banque africaine de développement et 44 millions d’euros de l’Africa Growing Together Fund (AGTF), un fonds créé conjointement par la Banque africaine de développement et la Banque populaire de Chine.
Les travaux concernent la construction de 483 kilomètres de routes sur plusieurs sections : Kidira-Bakel (65 km), Boucle du riz (172,44 km), Louga-Keur Momar Sarr-Richard Toll (116,27 km), Orofondé-Matam dans le Dandé Mayo Nord (104,23 km) et 25 km de la RN2 entre Thiès et Kébémer.
Le projet bénéficiera aux régions et départements suivants : Thiès, Tambacounda, Saint-Louis, Louga et Matam ainsi que Tivaouane, Dagana, Bakel, Kébémer, Kanel. Certains tronçons font partie du corridor routier transafricain entre Nouakchott et Dakar et/ou ont des vocations nationales de désenclavement.
Le programme inclut également la réalisation des aménagements intégrés, constitués de voiries et de pistes rurales, d’infrastructures socioéconomiques et marchandes, et des appuis aux groupements de femmes et de jeunes, notamment pour la transformation des productions agricoles.
Le projet doit contribuer à la mise en valeur et à la transformation des potentialités économiques des régions du nord du Sénégal par la réduction des coûts de transport. La production rizicole et minière devrait ainsi augmenter grâce à la hausse du trafic, la réduction des coûts généralisés du transport et la résilience climatique des infrastructures routières.
Par ailleurs, le programme soutiendra la construction d’un poste de pesage, l’amélioration de la sécurité routière et celle de l’employabilité des jeunes à travers les chantiers-écoles dans les secteurs du BTP (bâtiment et travaux publics) et de l’agriculture.
La zone d’intervention du programme abrite une population estimée à 2,9 millions d’habitants en 2019, constituée pour moitié de femmes.
Le 31 juillet 2021, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Sénégal comprenait 28 opérations, pour un total de 899,43 millions d’euros d’engagements.
Le Consortium SMB-Winning, à travers sa Fondation, mène différentes actions afin de soutenir la conservation de la biodiversité en Guinée et participer à la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages dans la région de Boké.

Avec ses partenaires, les ONG WARAA et MEDD, le Consortium a permis à un pélican de retrouver son habitat naturel sur l’île de Tristao, après avoir été capturé quelques mois plus tôt par des trafiquants. Faisant partie des espèces protégées, il était important de vérifier son état de santé avant de le relâcher.
Il y a quelques jours, le pélican a donc été relâché au large de l’île de Tristao, à la frontière avec la Guinée-Bissau, afin qu’il retrouve la vie sauvage. Pour mener à bien cette opération, le Consortium a mis à disposition de WARA un bateau avec son équipage pour rejoindre l’île. Pour les responsables des ONG, l’engagement d’acteurs privés est essentiel pour lutter contre les trafiquants. C’est pourquoi les responsables ont remercié le Consortium pour son soutien en faveur de la conservation de la biodiversité en Guinée, qui avait déjà appuyé les ONG par le passé pour accompagner vers la liberté un autre pélican. Le Consortium est reconnu dans la région pour appuyer des projets liant respect de l’environnement à travers la conservation de la biodiversité et développement communautaire avec leur contribution socio-économique au niveau local.
Les entrepreneurs évoluant dans la la sous-préfecture de Kamsar, préfecture de Boké, ont organisé le jeudi dernier, une cérémonie de lecture du Saint Coran pour le développement, la paix, l’unité nationale, l’emploi des jeunes ainsi que pour la réussite de la Transition en Guinée.
Cette cérémonie a connu la présence des autorités pectorales, sous préfectorale et communales ainsi que l’inspection Régionale des affaires religieuses.
Le grand Imam de la grande Mosquée Fayçal de Conakry, El Hadj Mamadou Saliou Camara, le secrétaire général de ligue Islamique sous- préfectorale de Kamsar ont accompagné l’initiative du Bureau de l’association des Entrepreneurs de la cité de Kamsar.
Le porte-parole de l’union des entrepreneurs a précisé que l’initiative est née de la volonté de tous les chefs d’entreprises de Kamsar afin de demander à Allah le Tout Puissant d’accorder les forces nécessaires au Président de la Transition, Président du CNRD Colonel Mamady DOUMBOUYA d’achever la Transition avec succès.
Au nom de son union, il a invité les autres acteurs socio-économiques de Boké, le ministère de l’industrie des petites et moyennes entreprises et surtout la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) qui est le partenaire incontournable des entrepreneurs locaux de Kamsar de resserrer les rangs en termes du respect du Contenu local.
L’union des Entrepreneurs de Kamsar dans son élan contribuer à la promotion de l’auto-emploi, l’emploi jeune, la lutte contre la pauvreté, envisage l’autonomisation des femmes dans un futur proche.
Après la lecture de la Sourate Yâcine, la cérémonie a pris fin par des prières et bénédictions formulées par le grand Imam de la Grande Mosquée Fayçal de Conakry pour la paix, l’unité, prospérité et la parfaite réussite de la transition en République de Guinée.
Jusqu’à 1.700 milliards de dollars seraient pariés sur les marchés illicites chaque année, selon le tout premier Rapport mondial sur la corruption dans le sport, publié jeudi par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption.
La publication appelle à une réponse urgente, unifiée et internationale pour lutter contre les malversations et la fraude dans tout le secteur.
Elle révèle une « ampleur, une manifestation et une complexité stupéfiantes de la corruption et du crime organisé dans le sport aux niveaux mondial, régional et national ».
Une augmentation substantielle
Près de 200 experts issus de gouvernements, d’organisations sportives, du secteur privé et du monde universitaire ont contribué au rapport, l’étude la plus approfondie de ce type à ce jour.
Les stades du monde entier restent vides, la plupart des sports étant annulés en réaction au coronavirus.
L’ONUDC souligne que même si la corruption dans le sport est loin d’être un phénomène nouveau, les activités frauduleuses existant depuis les Jeux olympiques antiques, il y aurait une « augmentation substantielle » au cours des deux dernières décennies.
La mondialisation, l’afflux massif d’argent, la croissance rapide des paris sportifs légaux et illégaux et les progrès technologiques rendent le sport de plus en plus attrayant pour les réseaux criminels qui cherchent à l’exploiter à des fins lucratives, indique le rapport.
L’etude analyse également le rôle des paris illégaux, la manipulation des compétitions, les abus, la vulnérabilité des grands événements sportifs aux fraudeurs et l’implication du crime organisé, entre autres.
Enfin, il met en lumière les initiatives qui peuvent contribuer à résoudre le problème, les questions liées à la détection et au signalement des actes répréhensibles ainsi que la manière dont les cadres juridiques existants peuvent être utilisés pour résoudre le problème.
Des politiques concrètes
Le rapport comprend un guide des politiques concrètes, destiné aux gouvernements et aux organisations sportives.
Il demande de renforcer les cadres juridiques, politiques et institutionnels ; de mettre en œuvre des politiques globales de lutte contre la corruption ; ainsi que de renforcer la coopération et l’échange d’informations entre les organisations sportives, les autorités chargées de la prévention de la criminalité et de la justice pénale et les décideurs politiques.
Le rapport a été publié à l’approche de la réunion biennale des Nations Unies sur la lutte contre la corruption, la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui se tiendra à Sharm El-Sheikh, en Égypte, du 13 au 17 décembre