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Autrefois méconnu du grand public, le tribunal du travail renaît vraisemblablement de ses cendres. Cet effort est mis à l’actif de son président, Mohamed Diawara, qui, selon le substitut du procureur du tribunal de première instance de Mafanco, n’a pas manqué d’initiatives et d’engagement pour son bon fonctionnement depuis sa nomination à la tête de cette juridiction le 12 janvier 2024.
Salimou Diaby l’a souligné vendredi, lors de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux assesseurs dudit tribunal. Le magistrat ajoute que les résultats parlent d’eux-mêmes.
« Dans un contexte de concurrence et de compétitivité accrue, où les droits des uns et des autres peuvent à tout instant être piétinés, votre engagement est un rempart essentiel. Votre action pour régulariser la situation des assesseurs, bien que pouvant sembler technique, est en réalité un symbole fort. Elle démontre que ce tribunal ne tolère aucun écart avec les règles du régime. Elle affirme son indépendance et son intégrité, valeurs indispensables pour garantir la confiance des citoyens. Mais votre combat n’est pas là, Monsieur le Président. Nous savons tous les efforts que vous déployez pour moderniser ce tribunal, pour améliorer ses procédures, pour le rendre plus accessible et plus efficace. Vous luttez pour que la justice du travail soit rendue dans les délais raisonnables. Vous luttez pour que les travailleurs obtiennent des réparations lorsque leurs droits sont bafoués. Votre vision, Monsieur le président, est celle d’un tribunal fort, respecté et capable de faire face aux défis du monde du travail d’aujourd’hui », souligne-t-il.
L’une des prérogatives du tribunal du travail, c’est de rendre la justice sociale. En effet, une justice de travail dynamique et efficace au service des citoyens, c’est la volonté exprimée par le juge Mohamed Diawara qui promet un avenir juste et équitable pour tous.
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